Portraits Chinois de Carine & Carolina

Depuis le temps que nous vous parlons, ici sur ce blog, de notre projet (cela va bientôt faire un an), on s’est dit qu’il était peut être temps que nous vous parlions un peu de nous. Pour cela nous allons vous présenter chaque membre de BBP sous la forme d’un portrait Chinois. Nous avons constitué un panel de 10 questions et nous allons y répondre pour chacun d’entre nous. Il n’y a donc que la personne concernée qui n’a pas participé à son portrait Chinois mais nous l’avons tout de même laissée s’exprimer par la suite si elle le souhaitait. Inutile de vous dire que nous avons bien rigolé en préparant ces portraits-chinois car c’est parti dans tous les sens 🙂

Pour vous situer sur « qui est qui » vous pouvez aller faire un tour sur notre page décrivant l’équipe : c’est par ici !

Et si on commençait par Carine :photo

1- Si Carine était un personnage célèbre, elle serait qui ? Nous avons répondu : « Willy Wonka » dans le film « Charlie et la chocolaterie » avec Johnny Depp. Vous savez pourquoi ? Parce que Carine est chocolatière bien sûr et qu’elle a créé le blog « Carine et la chocolaterie » en hommage au roman de Roald Dahl. Par ici vous aurez plein d’info sur elle et ses chocolats.

2- Si Carine était une série télé ou un film, elle serait ? Mimi Craca ! Vous vous souvenez de ce dessin animé qui représente une petite fille jouant avec l’eau ? En fait Carine adore prendre des bains et des douches.

3- Si Carine était un animal, elle serait ? Un pit bull parce que c’est une fonceuse et qu’elle ne lâche rien.

4- Si Carine était une chanson ou une musique, elle serait ? « Fat bottomed girls » des Queens parce qu’elle est fan de Queen et que … Carine est une « fat bottomed girl » qui « make the rocking world go round ».

5- Si Carine était un endroit, une ville ou un pays, elle serait ? Paris sans hésiter car Carine a grandi à Paris même.

6- Si Carine était un sport, elle serait ? Le vélo parce que dès qu’elle peut aller travailler sur son fidèle destrier – électrique – elle y va, et qu’elle aime les moyens de locomotion écologiques.

7- Si Carine était un bouquin, une œuvre littéraire,  elle serait ? Yoko Tsuno, un des premiers héros féminin de BD, car Carine apprécie également les BD.

8- Quel est le principal trait de caractère de Carine ? Persévérante, les difficultés ne l’arrêtent pas.

9- Quel est le mot qui définirait le mieux Carine ? Changement parce qu’elle a radicalement changé de métier.

10- Quel est le rêve de Carine en cas de gain au loto ? La chocolaterie de Willy Wonka !!

Et bien on croise fort les doigts pour Carine afin que tous ses rêves se réalisent !

Passons au portrait Chinois de Carolina :1913880_176521841429_1850904_n

1- Si Carolina était un personnage célèbre, elle serait qui ? Doris un des personnages dans « Le monde de Némo » car Carolina peut avoir l’attention qui butine d’un sujet à un autre.

2- Si Carolina était une série télé ou un film, elle serait ? Docteur house parce que Carolina est médecin, qu’elle a des problèmes de genou et qu’elle peut porter un regard un peu particulier sur le monde médical. Mais c’est surtout parce qu’elle est curieuse et cherche de façon approfondie les réponses à ses questions.

3- Si Carolina était un animal, elle serait ? Un cuy (qui se prononce couil), qui est en fait un cochon d’Inde en Péruvien. C’est ainsi que nous l’avons surnommé justement lors de notre voyage au Pérou, son pays natal. Je crois que cela vient de sa petite taille mais malgré tout de sa détermination pour faire valider ses idées à son époux Gaël.

4- Si Carolina était une chanson ou une musique, elle serait ? La salsa parce que ça bouge et que c’est une musique ensoleillée comme son accent Espagnol.

5- Si Carolina était un endroit, une ville ou un pays, elle serait ? Le Huayna Picchu qui est la montagne voisine du Machu Picchu au Pérou et parce que Carolina a le vertige mais elle y est tout de même allée ! Cette montagne est très abrupte, le précipice est omniprésent et il n’y a pas de garde-fou. Les accès sont limités à la journée car il n’y a pas de place pour tout le monde.

6- Si Carolina était un sport, elle serait ? Le Yoga parce qu’elle a besoin de souffler, de se ressourcer après son travail et aussi parce qu’elle le pratique.

7- Si Carolina était un bouquin, une œuvre littéraire,  elle serait ? Don Quichotte parce que Carolina est une rêveuse idéaliste et excentrique.

8- Quel est le principal trait de caractère de Carolina ? Positive, elle rigole tout le temps, de tout.

9- Quel est le mot qui définirait le mieux Carolina ? Expatriée,  puisque Carolina est de nationalité Péruvienne et vit à Paris depuis 2008.

10- Quel est le rêve de Carolina en cas de gain au loto ? Créer une ONG (organisation non gouvernementale) au Pérou et quelques beaux voyages avec son époux. Et sa rime ! 😀

On souhaite à Carolina beaucoup de découvertes mais on sait que son sourire doit déjà soulager bien des douleurs.

La suite des portraits Chinois dans un prochain article !

La Garantie Financière d’Achèvement (GFA) dans l’habitat participatif ? Kesskeçé ?

GFA ? De quoi il va encore nous parler aujourd’hui ? Comme pour beaucoup de sujets, on apprend en marchant ! La Garantie Financière d’Achèvement fait partie de ces concepts dont on découvre l’existence au travers de nos aventures. C’est cette « découverte » et ma modeste compréhension du sujet que je vous propose de partager, même si je vous accorde que ce n’est pas le sujet le plus funky groovy …

La définition « théorique » d’une GFA

illustration_questionVous commencez à nous connaître, notre premier réflexe est de poser la question à notre moteur de recherche favori : What the fuck is a GFA* ?

Ce dernier nous renvoie rapidement sur Wikipedia qui nous apprend qu’en droit français, la GFA répond à l’obligation de l’article L261-1 (et tous ses potes) du Code de la Construction et de l’Habitation (sans doute mon prochain livre de chevet, à n’en pas douter) et donne à l’acquéreur la certitude qu’en cas de défaillance du promoteur, le financement de l’achèvement de l’immeuble est garanti.

Super, non ? Je ne sais pas pour vous, mais je me sens tout de suite mieux renseigné ! Je vous épargne la lecture de l’article L261 (qui concerne la vente d’immeuble à construire) qui  ne nous apprendra pas grand-chose de plus.

Concrètement, c’est quoi une GFA ?

Je vous épargne également nos recherches et discussions pour vous livrer directement le résultat de notre compréhension : la GFA est une forme d’assurance, souscrite par le promoteur, qui permet de garantir que l’acquéreur d’une construction pourra en bénéficier, même en cas de défaillance financière du promoteur (celui qui fait construire et qui vend). En gros, si le promoteur de l’appartement que vous avez acheté fait faillite avant l’achèvement de la construction, c’est l’assurance auprès de laquelle le promoteur a souscrit sa GFA qui prendra le relais pour vous garantir l’achèvement de la construction.

Combien ça coûte ? La règle veut qu’elle représente environ 1,3% des coûts de construction, mais c’est variable en fonction de la notoriété / l’expérience du promoteur. Autant vous dire que dans notre cas, nous sommes dans le standard et que notre marge de négociations est plus que réduite, compte tenu de notre expérience.

 Pourquoi avoir besoin d’une GFA ?

« Mais, mais, n’êtes-vous pas en autopromotion (ie : votre propre promoteur ? ») Oh, très bonne remarque, je vois que nous avons à faire à un lecteur attentif !

Notre projet étant en autopromotion, nous sommes effectivement notre propre promoteur. Donc techniquement la GFA nous assure contre nous-même … ou plus précisément contre notre défaillance financière. On ne sait jamais ce qui peut arriver sur un projet de construction !

Illustration_VEFA« Et votre truc de GFA, ça fait penser à de la VEFA (Ventre En Futur état d’Achèvement = achat sur plan), non ? Or en tant que particuliers vous n’avez pas le droit » Oh, très bonne remarque, je vois que nous avons un lecteur attentif ET averti …. seul un promoteur professionnel peut effectivement vendre en VEFA, et la GFA s’applique surtout dans le cadre de ce type de vente immobilière.

« En plus, quand j’ai fait construire ma maison et on ne m’a jamais demandé de GFA ». Oh oh, un lecteur attentif, averti ET expérimenté !

C’est vrai, mais la construction d’une maison entre dans le champ du logement individuel. Avec nos 5 lots, nous entrons dans celui du logement collectif, et la GFA devient obligatoire, même si on ne fait pas de VEFA ! Dura lex, sed lex** !

Heureusement que nous avions prévu de souscrire une GFA pour nous apporter des protections supplémentaires, car toutes les banques qui ont étudié notre dossier nous demandaient une GFA pour nous accorder un prêt. Or, ce que femme banque veut, Dieu le veut (Alfred de Musset, in Le fils du Titien) : nous voici donc embarqués dans la recherche d’une GFA.

Accessoirement la loi ALUR (votée, mais dont on attend toujours les décrets, by the way ….) prévoit également la souscription d’une GFA pour protéger les acquéreurs.

La GFA : surtout un marché de professionnel !

Pour trouver une GFA, le plus simple est de s’adresser à un courtier spécialisé sur ce type de produit d’assurance. Durant nos discussions avec le Crédit Coopératif, notre principal interlocuteur nous indique une société de courtage en GFA que nous sollicitons donc pour nous trouver une assurance.

Nous rencontrons alors notre problème désormais « classique », c’est-à-dire expliquer notre situation atypique et faire comprendre que :

  • non, nous ne sommes pas des professionnels,
  • non, nous ne faisons pas de VEFA,
  • et non, nous ne pouvons pas vous fournir tous les documents qu’un professionnel peut sans doute vous fournir habituellement … va falloir s’adapter !

Cela demande un peu d’effort, mais nous sommes habitués maintenant 🙂 ! Notre discours est bien rôdé !

Le vrai « problème » que rencontre néanmoins la société de courtage est le suivant : le marché français de la GFA estIllustration_FranceUK quasi-exclusivement fait pour des promoteurs professionnels. Eh eh eh … quand je vous disais que nous n’étions pas au bout de nos peines !

Euh, on fait quoi alors ? Benh, on va chercher une assurance dans un autre pays … pas trop le choix, en fait ! C’est comme ça qu’on se retrouve à souscrire une GFA auprès d’une société d’assurance basée à Londres.

Vous l’aurez compris, l’habitat participatif est dans une zone de flou vis-à-vis de la GFA : il est difficile de dire si elle est vraiment nécessaire, mais le simple fait que la plupart des banques en font une condition pour l’obtention d’un prêt, motive à en souscrire une. Peut-être que la situation évoluera avec la multiplication des projets participatifs, mais en attendant, cela reste une étape quasi-obligatoire.

Et comment font les autres projets ? J’avoue que je n’en sais rien … nous avons de temps en temps l’occasion d’échanger avec d’autres projets, mais c’est un sujet que nous n’avons pas abordé. Si quelqu’un veut bien partager son retour d’expérience avec nous (sur ce sujet en particulier, mais sur tous les autres également), nous sommes preneurs !!

 

* pour les non anglophones : « Put-biiiiiip, c’est quoi une GFA ? »

** pour les non latinistes : la Loi est dure, mais c’est la Loi !

Big Bang Participatif existe officiellement !!

Où en sommes-nous de l’avancement du projet ? Que devient-on ? Où courre-je ?

En résumé :

  • Notre SCIA existe depuis le début de la semaine
  • Nous signons l’achat du terrain le 03 août (oui, 2015 !)
  • Nous redémarrons le travail avec notre architecte aux alentours de mi-septembre pour sélectionner les partenaires qui vont contribuer à la construction de notre rêve 🙂
  • Selon toute vraisemblance, les premières briques devraient être posées d’ici mars 2016 …

Si on entre un peu plus dans les détails :

Notre SCIA existe officiellement depuis ce début de semaine ! Et c’est peut-être un détail pour vous, mais pour nous, ça veut dire beaucoup … ouaih, je sais, elle était facile, mais on sort juste d’une période de canicule, alors je m’octroie des circonstances atténuantes !

Vous vous souvenez que nous avons obtenu récemment l’accord d’une banque (le Crédit Coopératif) pour le financement de notre opération Terrain + Construction (promis, on vous explique ces aventures dignes de Jack Bauer dans un prochain article … sauf que nos aventures, elles ont duré un tout petit peu plus que 24h).

Obtenir l’accord, c’est une très bonne chose, obtenir l’édition des offres de prêts, c’est encore mieux !! Et c’est là que la SCIA entre en jeux, car c’est la SCIA qui va acheter le terrain. Et la SCIA et le prêt, c’est un peu comme les bras et le chocolat : pas de bras, pas de chocolat …

Par ailleurs, nous avons également besoin de mettre en place une GFA (Garantie Financière d’Achèvement), qui a elle aussi besoin que notre SCIA existe réellement. Oui, promis, on vous expliquera aussi à quoi ça sert !

Et vous vous souvenez sans doute de la conclusion de l’un de nos premiers articles : tout est dans tout et réciproquement … donc, non, nous n’avons pas pu tout paralléliser … c’eut été trop simple !!

Au final, nous avons pris rendez-vous pour signer l’achat du terrain pour le 03 août, soit presqu’un an, jour pour jour, après la signature de la promesse de vente !