Expo #streetart, parce qu’on trouve toujours une solution sympathique à une contrainte
Hein ? On parle de street art maintenant ici ? C’est pas un blog sur la construction d’un immeuble en habitat participatif ?
Ok. Je vous ré-explique le cheminement de pensée qui nous amène à vous parler de cette chouette expo qui a lieu en ce moment à Paris, au-delà du simple intérêt intellectuel que nous portons au street art.
Comme vous disait Isabelle la semaine dernière, le PLU de Vitry-sur-Seine porte une attention particulière aux vis-à-vis. En clair, on n’a pas le droit de mettre de fenêtres ou autres baies vitrées à moins de 6 mètres de la limite de notre terrain. Or, pour faire rentrer notre immeuble avec tous nos (grands) appartements dedans, Guita (notre architecte) a été obligée de faire aller le bâtiment jusqu’à 3 mètres de la limite sur un côté. Donc, sur cette façade, nous ne pouvons mettre que des micro-ouvertures ou des petites fenêtres à plus d’1,9 m du sol. En gros, c’est une façade un peu aveugle, et, vue de l’extérieur, un peu moche.
Isabelle vous a aussi raconté il y a quelque temps que le street-art était très présent à Vitry-sur-Seine. Nous venions de publier cet article-là lorsque Guita faisait part de son désarroi à Marie. Guita, elle n’aime pas les façades aveugles « un peu moches » sur les immeubles qu’elle conçoit. Alors Marie a dit : eh bien, faisons-y faire une fresque en street-art ! Et voilà, le cheminement de pensée était fait.
Bref, vous l’avez compris, nous envisageons de faire dessiner une fresque sur le mur Nord de notre bâtiment, celui qui donne sur l’école maternelle (street-artistes qui aimez le jeune public, si vous nous lisez … contactez-nous !).
Et donc, lorsque j’ai vu cette publicité pour une exposition sur le street-art,
- j’ai dit à Marie : « on y va ? »,
- elle a répondu « ouais ! quand ? »,
- puis on a dit aux autres membres de notre équipe « vous venez ? » …
- Bref, on va à l’expo Street art 🙂
Voilà comment nous nous sommes retrouvés à cette exposition bien sympathique proposée par la fondation EDF dans un très chouette bâtiment du 7ème arrondissement de Paris.
Dès l’entrée, le thème est posé : mannequins face au mur en sweat à capuche, en position de dessiner en cachette ; Pégase sur tout un pan de mur, qui change de forme en fonction de notre position ; boîte aux lettres customisée … Dans les premières vitrines, on voit les tous premiers exemples de street-art, à commencer par les peintures rupestres des hommes préhistoriques, en passant par les bonshommes joyeux de Keith Haring. Puis on descend voir des vidéos de Street-artistes en action. Voir C215 faire ses pochoirs – et surtout le résultat est assez bluffant ! Et j’ai adoré cette vidéo de jeunes Australiens qui ont fait des « peintures éphémères » dans une usine désaffectée.
A l’étage, on découvre de nouvelles formes du street-art, comme le « light art » (du « dessin » à la lumière sur des photos en pose longue)(on pouvait même faire son propre light tableau mais je préfère pas vous montrer le nôtre c’est tout raté !), ou encore ces photos qui mettent en scène des objets de la rue avec une vision différente (vous avez vu le monstre du Loch Ness ?).
Enfin, nous sommes repartis avec un zeste d’inspiration, une (légère) meilleure connaissance du monde du street-art … et la confirmation de notre envie d’en avoir un exemple sur notre futur immeuble !