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A Vitry, quand on se promène il faut avoir les yeux partout…

Comme on vous l’a déjà dit ici et ici, on a un projet dans le projet. A savoir une fresque « street art » sur notre façade donnant sur la cour de l’école maternelle.

« Street art » ou « graph » ?

Parceque ce n’est pas la même chose, nous l’avons appris dimanche grâce à Jean Philippe.

En effet, ce qu’on appelle street art, c’est de l’art sorti des galeries, fait par des artistes de formation, qui sont issus des écoles d’art (ou de design, de communication, etc) Ils utilisent plusieurs techniques, comme le pochoir ou le collage. A la différence des grapheurs qui n’utilisent que de la peinture en bombe et n’ont pas appris l’art de façon académique. Ces deux courants se côtoient à Vitry et peuvent même être amenés à collaborer pour le grand bonheur des habitants.

Mais qui est Jean Philippe ??

Jean Philippe à été notre guide aujourd’hui pour une longue balade dans Vitry à la découverte de la facette artistique de cette ville de banlieue un peu comme les autres, mais pas tant que ça.

Cette balade était organisée par l’association de Jean Phillippe : Vitry’n urbaine, qui à pour objectif de faire connaitre et développer l’art urbain vitriot. C’est par l’intermédiaire de cette association que nous allons développer notre projet de fresque avec un ou des artistes .

Accompagnés de notre guide, nous avons déambulé plus de 3 heures dans Vitry, d’abord dans le quartier de l’hôtel de ville puis vers d’autres « spots » d’artistes, pour finir par croiser un groupe en plein travail dans un cadre très bucolique.

Place aux photos !

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Les réservations se font sur le site du comité du tourisme du Val-de-Marne pour la somme modique de 6€.

Des sites pour plus d’infos et de photos :

C 215

carte des oeuvres

Avataar

Bebar

j’aime Vitry

 

 

#Expo Un peu de culture pour changer du juridique.

Vendredi soir, un peu au débotté, nous sommes allés mon binôme et moi au vernissage de l’expo du street artiste Bebarbarie. Pour vous remettre dans le contexte, vous pouvez aller lire/relire l’article de Carine sur l’expo de la fondation EDF.

Ca y est ?

Donc nous avons un mur à embellir et nous voulons trouver un (ou des) artiste(s) pour nous y aider. Mais où donc chercher cet artiste ? C’est là qu’intervient Facebook qui est vraiment formidable pour connecter les gens entre eux.

Depuis que la piste street art à été envisagée, j’ai trainé de ci de là sur internet et sur les réseaux sociaux, j’ai « liké » pas mal de pages en rapport de près ou de loin avec le street art dont la page de l’association « vitry’n urbaine ». C’est sur cette page que vendredi, était annoncé le vernissage en question.

Un peu tard pour rameuter tout le monde mais pas grave, on y est allés quand même.

Et on a vraiment bien fait…

 

Bebarbarie est en expo jusqu’au 30/04 à la boutique maquis-art 42 rue Quincampoix à Paris, et accessoirement il recherche des murs à peindre ici.

L’association Vitry’n urbaine organise des balades street art (on s’est inscrits, on vous racontera).

De l’art de savoir s’entourer, épisode 2 …

Nous vous avions déjà présenté il y a quelques mois l’un des acteurs clé de notre projet qu’est l’architecte.

Cette fois ci nous en mettons un second à l’honneur, et non le moindre : notre notaire !

La loi ne permettant pas à un notaire d’avoir une activité « commerciale », il n’est donc pas autorisé à faire de la pub, c’est pourquoi il ne sera pas nommé ici. Pour le besoin de l’article nous le nommerons Maître G.

Au fait, pourquoi un notaire ?

loiParce que toute transaction immobilière nécessite le recours à un notaire, en tant que représentant de la loi, qui sera garant juridiquement du transfert de propriété entre le vendeur et l’acheteur.

Dit comme cela, la mission paraît simple : à l’issue de la vente, le vendeur ne dispose plus du titre de propriété, qui nous revient à nous, les acheteurs, et le notaire réalise toutes les actions nécessaires à entériner cette situation au regard de la loi et, in fine, au reste du monde … au moins régit par la loi française 🙂

Avant d’en arriver là il doit néanmoins s’acquitter de multiples tâches administratives, dont bien entendu la rédaction des actes de vente, mais également :

  • vérifier la propriété du bien et s’assurer auprès du vendeur de la nature de ce qui est vendu : titre de propriété, permis de construire, attestation d’assurance dommage ouvrage, etc. toute pièce racontant la vie du bien entre son acquisition et sa revente
  • vérifier la situation hypothécaire du bien
  • s’assure auprès de la mairie que le bien ne présente pas de servitudes qui pourraient le rendre inexploitable
  • purger le bien d’un éventuel droit de préemption de la commune
  • etc.

« Mais, me direz-vous, les vendeurs disposent déjà d’un notaire. Pourquoi en avoir sollicité un ? »

Parce ce qu’en complément de sa casquette juridique et administrative, le notaire a également un rôle de conseil et d’accompagnement, rôle éminemment important dans l’aventure dans laquelle nous nous sommes lancés. Et ce ne sont pas nos 3 amis du groupe qui sont, ou ont été, consultants et dont le conseil est le fondement du métier qui diront le contraire 😉

Pour la promesse de vente d’abord, les échanges avec Maître G. ont permis d’affiner notre compréhension du document que nous allions signer, engagement fort s’il en est ! C’est assez rassurant le jour de la signature de ne pas se trouver face à un document abscons et secondé par la personne qui vous l’a expliqué. C’est aussi auprès de notre notaire que nous nous sommes tourné pour l’intégration des clauses suspensives, liées par exemple à la nature des fondations (cf. le début de l’aventure … sinon un peu de patience pour des précisions sur ces clauses, on vous en parle la semaine prochaine !), ou bien pour minimiser le montant de l’acompte à signature, ce qui nous assurait de conserver notre trésorerie pour les frais qui venaient ensuite ! C’est Maître G. a négocié tout cela avec son confrère, le notaire des vendeurs.

Rappelez-vous également que notre achat se fonde sur une SCIA, dont il convient de rédiger les statuts. Là encore nous ne disposions pas dans nos multiples compétences de celles requises ! C’est donc là aussi Maître G. qui nous a fait une proposition que nous avons pris le temps de lire et valider, pour la constitution prochaine de cette structure qui va régir le partage en fin de projet.

Enfin, mission qui pourrait sembler quelque peu anecdotique mais qui s’inscrit toujours dans cette logique d’un cadre pour l’achat commun et le partage qui en découle : le suivi de nos dépenses. signatureDepuis la signature nous avons fait appel à de nombreux prestataires dans l’avancement du projet : un architecte, un bureau d’étude, un géomètre, etc. Ces frais sont engagés avant même l’obtention du prêt, mais sont nécessaires à la constitution puis l’obtention du permis de construire … qui sera le sésame justement auprès des banques. Et qui mieux que le notaire pour s’assurer que l’argent investi est équitablement réparti entre nous ?

Mais comment trouver la perle rare ?

Faîtes appel au notre 😉

Blague à part, l’engagement sur un tel projet requiert de s’assurer de disposer des compétences adéquates, et dans le domaine juridique ce sont celles d’un notaire. S’il reste possible de s’en passer, il semble toutefois déraisonnable d’opter pour cette solution tant les enjeux financiers sont importants. Et si le frein peut être les frais qu’il est nécessaire d’engager, sachez que ceux-ci sont réglementés, et qu’ils seront constants que vous ayez ou non fait appel à votre propre notaire : ils seront partagés entre notaires.

Il est donc primordiale, comme pout le choix de chacun des acteurs importants du projet, de bien choisir. Et comme dans notre cas pour l’architecte, c’est le feeling qui a guidé notre choix en plus des références. Mais surtout nous disposions dans le réseau du groupe d’un notaire, ce qui nous a grandement facilité les choses ! 🙂

Et puisque nous avons une tendance raisonnée plutôt que téméraire, il n’était pas envisageable de se passer de ses services.

Alors bonne chasse chance ! 😉

Lien complémentaire : un article succinct mais intéressant sur le rôle du notaire

PS : bientôt pour nous l’échéance pour l’obtention du PC ! Nous serons donc amenés prochainement à croiser de nouveau notre notaire

Expo #streetart, parce qu’on trouve toujours une solution sympathique à une contrainte

Hein ? On parle de street art maintenant ici ? C’est pas un blog sur la construction d’un immeuble en habitat participatif ?

Ok. Je vous ré-explique le cheminement de pensée qui nous amène à vous parler de cette chouette expo qui a lieu en ce moment à Paris, au-delà du simple intérêt intellectuel que nous portons au street art.

facade Comme vous disait Isabelle la semaine dernière, le PLU de Vitry-sur-Seine porte une attention particulière aux vis-à-vis. En clair, on n’a pas le droit de mettre de fenêtres ou autres baies vitrées à moins de 6 mètres de la limite de notre terrain. Or, pour faire rentrer notre immeuble avec tous nos (grands) appartements dedans, Guita (notre architecte) a été obligée de faire aller le bâtiment jusqu’à 3 mètres de la limite sur un côté. Donc, sur cette façade, nous ne pouvons mettre que des micro-ouvertures ou des petites fenêtres à plus d’1,9 m du sol. En gros, c’est une façade un peu aveugle, et, vue de l’extérieur, un peu moche.

Isabelle vous a aussi raconté il y a quelque temps que le street-art était très présent à Vitry-sur-Seine. Nous venions de publier cet article-là lorsque Guita faisait part de son désarroi à Marie. Guita, elle n’aime pas les façades aveugles « un peu moches » sur les immeubles qu’elle conçoit. Alors Marie a dit : eh bien, faisons-y faire une fresque en street-art ! Et voilà, le cheminement de pensée était fait.

Bref, vous l’avez compris, nous envisageons de faire dessiner une fresque sur le mur Nord de notre bâtiment, celui qui donne sur l’école maternelle (street-artistes qui aimez le jeune public, si vous nous lisez … contactez-nous !).

Et donc, lorsque j’ai vu cette publicité pour une exposition sur le street-art,

  • j’ai dit à Marie : « on y va ? »,
  • elle a répondu « ouais ! quand ? »,
  • puis on a dit aux autres membres de notre équipe « vous venez ? » …
  • Bref, on va à l’expo Street art 🙂

Voilà comment nous nous sommes retrouvés à cette exposition bien sympathique proposée par la fondation EDF dans un très chouette bâtiment du 7ème arrondissement de Paris.

DSC_0136Dès l’entrée, le thème est posé : mannequins face au mur en sweat à capuche, en position de dessiner en cachette ; Pégase sur tout un pan de mur, qui change de forme en fonction de notre position ; boîte aux lettres customisée … Dans les premières vitrines, on voit les tous premiers exemples de street-art, à commencer par les peintures rupestres des hommes préhistoriques, en passant par les bonshommes joyeux de Keith Haring. Puis on descend voir des vidéos de Street-artistes en action. Voir C215 faire ses pochoirs – et surtout le résultat est assez bluffant ! Et j’ai adoré cette vidéo de jeunes Australiens qui ont fait des « peintures éphémères » dans une usine désaffectée.

A l’étage, on découvre de nouvelles formes du street-art, comme le « light art » (du « dessin » à la lumière sur des photos en pose longue)(on pouvait même faire son propre light tableau mais je préfère pas vous montrer le nôtre c’est tout raté !), ou encore ces photos qui mettent en scène des objets de la rue avec une vision différente (vous avez vu le monstre du Loch Ness ?).

Enfin, nous sommes repartis avec un zeste d’inspiration, une (légère) meilleure connaissance du monde du street-art … et la confirmation de notre envie d’en avoir un exemple sur notre futur immeuble !

C’est quoi le PLU ?

Le PLU est l’abréviation de Plan Local d’Urbanisme. La définition que propose Wikipédia est très complète à ce sujet. Le PLU est défini selon chaque commune en fonction de sa situation géographique et de son environnement, il peut donc être différent d’une ville à l’autre.

Le PLU régit plusieurs règles à respecter concernant la taille, l’architecture et l’emplacement du bâtiment sur le terrain, entre autres :

– La hauteur maximale du bâtiment. Dans notre cas notre projet comporte deux étages supérieurs, c’est le maximum que nous pouvions faire.

– Le retrait minimal du bâtiment par rapport aux bordures du terrain. Pour éviter qu’un voisin vienne édifier son bâtiment au ras de votre haie. Pour le vis-à-vis c’est déjà ça de gagné. Dans notre cas, pour mettre de grandes baies vitrées, il faut au moins être à 6m des limites de propriétés (dans les faits c’est un peu plus compliqué, mais vous pouvez consulter le PLU de Vitry si les détails vous intéressent). En deçà de ces 6m, les ouvertures doivent être situées à 1,9m (une hauteur à laquelle une personne « moyenne » ne voit pas ce qu’il se passe chez les autres mais qui permet d’apporter un peu de lumière).

– La superficie maximale constructible par rapport au terrain, c’est le COS (Coefficient d’Occupation des Sols). Notre architecte a été au maximum de ce qui était autorisé pour notre projet. Le PLU de Vitry-sur-Seine mettant l’accent sur les espaces verts, cela nous laisse tout de même une superficie de jardin très convenable selon nous, ni trop grand ni trop petit. Pour information, depuis le 1er janvier 2015, avec la loi Alur, mise en place par Cécile Duflot, il n’y a plus de COS.

– L’aspect extérieur du bâtiment. Nous évoquions dans un précédent article l’intérêt que porte la ville de Vitry pour l’architecture et le street art. Qui sait peut être que l’une de nos façades sera décorée d’un dessin…

– Les voies d’accès automobiles et de desserte. Par exemple, il est nécessaire de vérifier la distance entre la voirie et le bâtiment afin que les pompiers puissent intervenir en cas d’incendie. Le PLU impose également un nombre de places de parking selon la surface des logements (la fameuse SDP pour Surface De Plancher). Je vous épargne la formule de calcul, mais cela nous oblige à avoir 9 places de parking minimum. C’est pourquoi, compte tenu de la surface de notre terrain, nous avons opté pour un parking en sous-sol. C’est plus cher, mais nous n’avions pas le choix.

– Le PLU régit également la surface d’espaces verts. Dans notre cas, 40% minimum de la surface doit être dédiée à du vert, donc au moins 30% en pleine terre (ie : au sol). Si c’est nécessaire, on compte également les terrasses végétalisées, les toitures, etc …

Ainsi le PLU protège d’avance chaque habitant des mauvais choix que pourraient faire ses voisins.

Inutile donc de vous dire que le respect du PLU est très important pour que le permis de construire de votre futur logement ou de l’extension de votre habitation actuelle soit approuvé par la ville. Attention néanmoins, le PLU c’est comme une loi : il y a le PLU et il y a l’esprit du PLU. Même si je respecte scrupuleusement tous les règlements du PLU, je ne vais pas pouvoir insérer mon bâtiment roccoco-néoclassique (oui, j’invente des styles architecturaux si je veux …) dans un environnement d’inspiration romano-gothique … Autrement dit, le « simple » respect du PLU ne vaut pas validation du permis de construire, ça serait trop simple.

Dans notre cas, les limites de propriété et les vis à vis ont été très structurants. Guita, notre architecte, a du faire entrer notre bâtiment « au chausse pied » dans le PLU, comme elle dit ! Notre terrain est donc parfaitement fait pour nous (ou nous avons su tirer parti du PLU quitte à le repousser dans ses retranchements de temps en temps), le maximum de mètres carrés au sol et en hauteur ont été utilisés pour nous permettre de répondre à nos besoins tout en garantissant une harmonie architecturale et environnementale.

Un avis sur le PLU de Vitry ? Même s’il nous a parfois fallu être astucieux pour le respecter, on peut dire qu’il est bien équilibré. Il permet de garantir un bon équilibre entre les constructions et les espaces verts pour préserver un cadre de vie agréable. Il n’est pas non plus trop contraignant et autorise les constructions un peu « atypique » comme la nôtre ☺ !

 

Vitry-sur-Seine

Comme vous le savez, maintenant, notre projet se situe sur la ville de Vitry. Nous vous proposons aujourd’hui un tour d’horizon de cette ville.

Vitry, sa situation géographique et son histoire

Vitry-sur-Seine est située dans le département du Val-de-Marne en Île-de-France à quatre kilomètres au sud de Paris. En 2011, la ville comptait 86 375 habitants. Vitry longe la Seine côté rive gauche sur 3.8 kilomètres. La ville cache de nombreuses carrières (comme nous vous en avons déjà parlé à plusieurs reprises ici),  Sa municipalité reste communiste depuis 1925 d’où son appartenance à la Ceinture Rouge. Ses habitants sont appelés les Vitriots.

Vitry et les transports

Dans le cadre du grand Paris de 2020 : de nouvelles lignes de métro et de tramway feront leur apparition en 2020 dont la ligne n°15 qui passera par Vitry centre. D’autres seront prolongées comme la ligne n°14 qui traverse Paris du Nord-Ouest au Sud-Est et qui demain passera à proximité de Vitry puisqu’elle traversera la ville de Villejuif (Ville voisine de Vitry dans le 94) pour rejoindre l’aéroport d’Orly (Département de l’Essonne 91).

grand-paris

 

Vitry, une vie culturelle riche et en plein développement

Depuis des décennies, la ville de Vitry, s’est engagée dans une démarche de promotion de l’art contemporain et de l’architecture avant-gardiste. La ville se compose de nombreuses œuvres architecturales publiques telles que :

– L’Hôtel de ville conçu par l’architecte François Girard et datant de 1986 (photo à la une),

– Le musée d’Art contemporain du Val-de-Marne dont les architectes sont Jacques Ripault et Gilles Vexlard datant de 2005, Musée Vitry 14

– Le centre municipal de santé Pierre-Rouquès datant de 2006, VitrysSMaiSanteVaGa

 

– Le musée l’explor@dome dédié aux sciences et technologie, conçu par l’architecte Christophe Vandon et datant de 2009,Exploradome-SYL

et bien d’autres encore…

 

Vitry et le street art

Enfin, le street-art est très présent à Vitry comme le montre ces photos prises par Yohann Cordelle, de l’Atelier Oz, et Steve Stilmann et se cachent dans des endroits inattendus.

street art 1  street art 3 street art 2

street art 4

street art 6

Je vous invite à vous « perdre » dans cette ville aux nombreuses facettes.

Pour en savoir plus :

– Le lien Facebook

– Le lien de la ville