La folle aventure de l’achat de notre terrain!
L’achat de notre terrain a été digne des meilleures séries américaines : sans fin.
Pour vous, fidèles lecteurs, nous allons vous narrer cette histoire…
On l’a trouvé!
Apres avoir visité quelques terrains dans le sud ouest parisien, nous arrivons, une fin de matinée de Juillet 2013, sur le premier terrain sélectionné à Vitry. N’ayant rien trouvé dans le premier secteur ciblé, nous avions décidé d’aller explorer des contrées lointaines…
Autant vous dire la vérité, j’avais un à priori négatif sur cette partie de la région parisienne. Et quelle ne fut pas ma surprise quand je découvris l’environnement et le terrain. Au calme, avec cependant des commerçants et activités à 5mn, le métro à 8mn, et de la verdure en veux tu en voilà.
Et le terrain semble parfait! Le COS (coefficient d’occupation des sols) est intelligemment pensé. Le COS donne la surface constructible en fonction de la surface du terrain (à noter que le cos disparait dans la loi ALUR). Si vous avez une surface de 1000m² avec un cos de 0,3, vous pouvez construire 1000*0,3 m² soit 300m². Dans notre cas nous avions un cos de 0,7 pour 888 m² soit 622m² constructible. Mais là où c’est intelligent et évite une densification trop importante au détriment de l’environnement, c’est que le PLU (Plan Local d’Urbanisme : ensemble de règles dictées par la mairie pour la construction) impose 50% de surface végétale au sol et une hauteur maximum de 2 étages.
On fait venir tout le groupe, notre architecte, tout le monde est ok et tout semble parfait pour faire une offre rapidement!
Faux départ
Ayant connaissance de l’existence de carrières sous le terrain, nous décidons d’aller à l’IGC (cf article précédent) par acquis de conscience car l’agent immobilier nous a bien sur indiqué que les carrières sont très profondes et n’entraverons en rien le projet.
Bien nous en a pris car le verdict tombe: il faudra combler!
Et combler, ça veut dire budgétiser un montant supplémentaire non négligeable. Apres avoir demandé divers devis, nous décidons de budgétiser 200 000 € pour ce poste.
Malheureusement, le temps de faire les devis et de se donner un moment de réflexion pour s’assurer que le projet reste viable malgré cet ajout supplémentaire, l’un des membres du groupe (bon j’avoue c’est moi…) est rentré en plein mutation professionnelle. L’offre d’achat sur le terrain est donc mise en parenthèse… Nous sommes en Octobre 2013.
Une signature qui se fait désirer…
Retour en Avril 2014, tous les ingrédients sont de nouveaux réunis pour faire une offre. Heureusement pour nous, le terrain est toujours disponible ! Mi mai, nous faisons donc une offre écrite. Et là, appel catastrophé des vendeurs : leur notaire a pris peur devant une offre avec 8 signatures, pensant que nous sommes des rêveurs non fiables.
Ni une ni deux, nous sortons notre arme secrète : notre notaire. Après de multiples échanges, elle réussi à convaincre le notaire des vendeurs de notre sérieux.
S’en suit une période intense de discussion sur le terme de la promesse de vente. En effet, il est hors de question que l’on s’engage définitivement sur le terrain sans certaines garanties. Nous inscrivons finalement dans la promesse plusieurs clauses suspensives :
- la classique clause sur l’obtention des prêts bancaires,
- Le montant maximal de fondations profondes si cela s’avère nécessaire,
- L’obtention du permis de construire
Le temps des discussions et que tout le monde soit disponible en période de vacances, nous signons la promesse de vente mi aout 2014.
Rdv en Mai 2015 pour la signature finale!
(et comme vous avez tous lu nos précédents articles, vous savez que finalement il n’y a pas de carrières sous le terrain!!)
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