Revue de presse : Huit habitats participatifs en Ile-de-France

Huit habitats participatifRevue de presse

Revue de presse

Huit habitats participatif en Ile de Fance : Cet article ne parle pas (encore) de Big Bang Participatif. Contrairement à (presque) tous ces exemples, nous ne sommes pas encore complétement sortis de terre.

http://www.solidarum.org/vivre-ensemble/huit-habitats-participatifs-en-ile-de-france

Huit habitats participatif : Nous ne sommes pas seuls

« Quatre ans de projets et une cinquantaine de réunions « animées » leur ont été nécessaires. »

« Ils se sont donc regroupés et ont mis leurs ressources en commun pour réaliser et financer le bâtiment, sans passer par un promoteur immobilier classique »

Quand je lis ces passages, je retrouve un peu de notre projet. Et cela me rassurer de voir que nous ne sommes pas seuls !

L’habitat participatif pour les particuliers en auto-promotion, c’est pas gagné d’avance …

L’article de Transition France parle d’une récente rencontre des professionnels du logement social autour de l’habitat participatif. Cet article mentionne rapidement l’auto-promotion. Il parle en particuliers des difficultés.

Je vous accorde que cela ne nous concerne pas directement. J’ai toutefois relevé une information en particuliers, plutôt une confirmation en fait : « … que l’auto-promotion est toujours bloquée par manque de solutions de financement ou de l’impossibilité de trouver une garantie d’achèvement rendue obligatoire par la loi ALUR »

Evidemment, en tant que lecteur fidèle, vous aurez tout de suite fait le lien avec des articles précédents : nos  difficultés pour trouver un financement, ainsi que la déception concernant les derniers décrets de la loi ALUR sur la Garantie Financière d’Achèvement (la fameuse GFA).

Cette info/confirmation fait surtout écho à des discussions que j’ai eu ces dernières semaines avec d’autres groupes en auto-promotion comme nous. Ces groupes ont pris contact au travers de ce blog (oui, il y a des gens lisent ces articles ;), et ils confirment tous les difficultés pour trouver une banque pour accompagner ce type de projet (sensiblement les mêmes que les nôtres) et la difficulté « naissante » par rapport à la GFA.

I send an SOS to the world ….

Quelle difficulté naissante ? D’après ce que j’ai compris, les banques françaises n’accepteraient plus de GFA fournies par des acteurs étrangers (dans notre cas, nous avons signé la GFA auprès d’une société anglaise, amenée par un courtier français). Pourquoi une société anglaise ? Tout simplement parce que le marché français de la GFA pour particuliers n’existe pas ! En tout cas, il n’existait pas il y a 2 ans, mais je doute qu’il se soit développer depuis … cela risque vraiment de compliquer la donne !

C’est quoi la solution ? En dehors de la persévérance, j’avoue que je ne vois pas trop ce qu’un projet peut faire à son échelle. Peut-être faudrait-il que les banques fassent évoluer leur pratique et réduisent leur aversion pour le risque sur les projets en auto-promotion. La GFA ne servant fondamentalement à rien dans un projet en auto-promotion (cf. article précédent, ici), il ne s’agit pas pour une banque de prendre un risque inconsidéré, pour peu que les responsables du projet soient en mesure d’apporter d’autres garanties.

Sinon, je ne vois qu’une adaptation des décrets ALUR pour prendre en compte les spécificités des projets en auto-promotion vis-à-vis de la GFA … En attendant, je souhaite bien du courage et de la persévérance aux projets qui rencontreraient ces difficultés !

Tout ça, pour ça ?! Le décret loi ALUR pour l’habitat participatif

Aujourd’hui, je vous propose mon décryptage du nouveau décret de la loi ALUR, publié pour préciser la nécessité d’une Garantie Financière d’Achèvement (GFA) dans un projet d’habitat participatif

…. oups, Médiamétrie m’appelle pour me dire que je viens de perdre la moitié des lecteurs ! Tant pis, je continue pour ceux qui s’accrochent 🙂 … merci d’être resté avec moi !

Rappel sur la loi ALUR et la GFA (Garantie Financière d’Achèvement)
Habitat Participatif, Loi ALUR, Garantie Financière d'Achèvement, GFA

ALUR : Accès au Logement et Urbanisme Rénové (loi Duflot de 2014)

Vous vous souvenez de la loi ALUR  votée en 2014. Une partie de cette loi concernait les projets d’habitat participatif, au travers notamment de la création de deux statuts pensés pour faciliter la création de ce type de projet. Nous l’avons déjà évoqué dans ces lignes : dans notre cas, ces statuts n’apportent rien (je ne parle que de notre cas, hein …).

GFA : une forme d'assurance

GFA : une forme d’assurance

Une autre petite partie de la loi concernait également les précisions sur la GFA (Garantie Financière d’Achèvement). Vous vous souvenez ? Nous en parlions dans cet article. Pour faire simple, la GFA est une forme d’assurance qui nous protège contre nous-même. Je vous laisse relire l’article pour comprendre comment nous en étions arrivés à cette conclusion qui place l’intérêt de la GFA au même niveau que celui de la mer … sauf qu’elle nous aura tout de même coûté pas loin de 20 000 € … ça fait cher le niveau de mer ! A l’époque de notre recherche d’emprunt, j’avais partagé ce constat (et le désarroi associé) avec quelques banquiers qui partageaient mon point de vue « en off », mais qui étaient obligés par les directives actuelles de nous imposer cette GFA.

Précision complémentaire : je reconnais l’intérêt protecteur de la GFA dans les projets immobiliers, je questionne surtout le manque de subtilité et de finesse d’un dispositif qui s’applique sans discernement.

2 ans pour publier un décret d'application

2 ans pour publier un décret d’application

Nous étions donc impatients de voir ce que contiendrait les décrets qui précisent l’application de la Loi. Il n’aura fallu attendre que deux ans (vous sentez le sarcasme ?) pour la publication des décrets.

Et aujourd’hui, il dit quoi le décret de la loi ALUR ?

Un article du Moniteur vous donne quelques détails, mais de ma compréhension actuelle de ces décrets, cela ne nous avance toujours pas à grand chose. Il ne vient surtout pas remettre en cause la pertinence de la GFA. Il parle d’une ouverture de crédit par un organisme habilité (banque, assurance, établissement de crédit immo, …) qui se chargera ainsi d’avancer les sommes nécessaires à la poursuite des travaux en cas de défaillance du constructeur. L’organisme va donc avancer l’argent, mais contre qui va-t-il se retourner pour se faire rembourser cette avance de trésorerie … sans doute contre le promoteur, autrement dit, nous ! Le constat est donc toujours le même : nous nous protégeons contre nous-même et en plus il faut payer pour ça !

Mais ce n’est pas complètement terminé : la liste des pièces justificatives doit être précisée dans un décret à paraître … s’il faut encore attendre deux ans pour que ce dernier soit publié, on a encore le temps de faire 2 ou 3 projets d’habitat participatif 🙂 !

Revue de Presse : 23% des français seraient intéressés par l’habitat participatif

Un article du Nouvel Obs mentionne une étude réalisée par Harris pour Orpi.

http://tempsreel.nouvelobs.com/immobilier/logement/20160609.OBS2215/l-habitat-participatif-est-il-l-avenir-du-logement-en-france.html

Cette étude montre que :

  • 23% des français sont intéressés par les concepts de l’habitat participatif
  • Ce taux d’intérêt monte à 33% pour les populations de 18 à 24 ans
  • Un peu à l’image de notre projet, les raisons de cet intérêt sont avant tout pragmatique : partage des charges et quotidien plus pratique

Bon, benh, les gens, y’a plus qu’à s’y mettre 🙂 … nous avons déjà eu l’occasion de l’évoquer dans les pages de ce blog, ce type de projet immobilier demande beaucoup de temps, d’énergie et de persévérance, mais c’est faisable, même sans avoir de connaissances particulières dans le domaine du BTP !

 

Revue de presse : 75 à 85% des logements neufs de Tubingen (Allemagne) en habitat participatif

Voici le lien vers un article de Libération, par Léa Lejeune, à propos de l’habitat participatif dans la ville de Tubingen (90 000 habitants, Bade Wurtemberg, Allemagne) dont je vous livre quelques extraits :

  • 1 750 € / m² : c’est le coût d’acquisition des logements pour les participants au projet
  • 75 à 85% des logements sont construits en respectant les principes de l’habitat participatif

Et l’extrait qui fait le plus écho aux difficultés que nous avons rencontrées pour trouver une banque qui accepte de nous financer :  « Les banques, frileuses au départ, ne rechignent plus à accorder des prêts aux groupes d’habitants. Elles ont bien compris que le risque de défaillance de paiement d’une coopérative est divisé entre les participants et qu’à la revente, ces appartements de qualité prennent de la valeur»

http://www.liberation.fr/futurs/2014/01/19/en-allemagne-a-tubingen-une-politique-amenagee_973971

Compte tenu de nos récentes aventures sur le sujet, y’a encore du boulot pour que les banques françaises s’emparent du sujet de l’habitat participatif et comprennent que c’est un marché intéressant !

 

Revue de presse : illustration des difficultés de l’habitat participatif

La Nouvelle République vient de publier un article pour évoquer les difficultés rencontrées par un groupe projet d’habitat participatif qui n’a pu aller au bout de son rêve.

http://www.lanouvellerepublique.fr/Deux-Sevres/Actualite/24-Heures/n/Contenus/Articles/2015/06/18/Le-reve-envole-d-un-habitat-different-2370556

Le problème essentiel mis en avant dans l’article concerne le montage financier : beaucoup de monde intéressé (30 personnes intéressées en 2013) pour 10 à 15 logements prévus, mais au final, seulement 6 foyers candidat avec une capacité financière suffisante pour se porter acquéreur …

Notre propre expérience montre qu’il est effectivement difficile de convaincre les banques d’accompagner ce type de projet, qu’elles voient sans doute comme une espèce d’objet bancaire non identifié. Il nous aura fallu beaucoup de temps, d’énergie, de patience, de persévérance pour affronter toutes les difficultés.

En parallèle, je m’interroge également sur l’opportunité de lancer des projets aussi « gros » avec des groupes de personne qui ne se connaissent pas et qui évoluent avec des contraintes différentes, en particuliers au niveau du timing … quelle que soit la qualité de l’accompagnement !

Quand je vois les difficultés posées par notre « petit » projet (4 foyers qui se connaissent depuis plus de 15 ans) … des projets à taille plus raisonnable seraient peut-être de nature à optimiser les chances de succès, à rassurer les banques et à les familiariser avec ce type de projet.

 

 

 

Revue de presse – La mairie de Besançon se lance dans l’habitat participatif

Au travers d’un appel à projet, la mairie de Besançon se lance dans l’habitat participatif.

La démarche est simple :

  • Démarrage courant juin par la présentation du projet et de la démarche retenue par la mairie
  • La ville propose de faciliter la mise en relation pour la constitution des groupes de futurs voisins
  • Une fois les groupes constitués, ils peuvent remplir avec l’aide d’un référent, le dossier de candidature pour expliciter les motivations, l’organisation, les moyens financiers
  • Le(s) groupe(s) sélectionné(s) pourra / pourront démarrer la conception et l’élaboration du permis de construire

Nous ne pouvons que nous réjouir de voir l’habitat participatif se développer avec l’assistance des collectivités locales pour crédibiliser et ainsi faciliter la démarche.

Les expériences passées dans des contextes similaires (Nanterre, Montreuil, …) montrent néanmoins que cela ne va pas être un projet de tout repos.

La première phase de constitution du groupe va être cruciale pour le bon déroulement de la suite du projet car les étapes suivantes vont demandées de la patience, de la persévérance, de la tolérance, de l’optimisme … et une bonne dose de résistance au stress : un cocktail pas évident à réunir quand on vient de faire connaissance avec les autres membres du groupe.

Toutefois, si le groupe parvient à passer les premières étapes en restant unis, c’est un très bon indicateur pour le déroulement aussi serein que possible de la suite du projet.

Notre humble avis sur la question : Un facteur clé de succès serait d’intégrer un référent, extérieur au groupe, tout au long du projet, avec une connaissance fine des enjeux et des difficultés de ce type de projet. Il pourra ainsi rassurer les membres du groupe lors des moments « compliqués », leur donner de la visibilité sur les étapes suivantes. Il devra donc être très pédagogique et rester aussi neutre que possible, sans prendre partie, pour pouvoir accompagner la résolution des tensions.

Revue de presse : toit terrasse végétalisé obligatoire pour tous les centres commerciaux

Notre construction prend un peu d’avance sur la nouvelle législation, selon cet article de WeDemain

Bon, c’est vrai, nous ne construisons pas un centre commercial, mais il n’en est pas moins vrai que la végétalisation d’un toit terrasse apporte beaucoup d’avantages pour les économies d’énergies.

Et ça tombe bien, le PLU (Plan Local d’Urbanisme) nous impose 40% d’espaces verts … le toit terrasse végétalisé nous a permis de respecter cet engagement qui garantit un cadre de vie agréable.

Voici quelques extraits de l’article :

[…] En effet, les toits végétalisés favorisent l’absorption et le stockage de l’eau de pluie. Une eau qui, lors du processus d’évaporation, rafraîchit l’air ambiant, ce qui permet de réduire l’usage de la climatisation à l’intérieur des bâtiments

les toitures végétalisées permettent d’économiser de l’énergie quelle que soit la saison », avec 23 % de gains en été, voire 28 % si les toitures sont arrosées régulièrement

Revue de presse : bientôt tous colocataires ?

 

Un article de consoglobe parle de l’habitat participatif pour rappeler qu’il s’agit d’une vraie tendance, sans doute amenée à se développer.

Il reste néanmoins quelques freins à lever pour convaincre les « institutionnels » du bien-fondé de ces projets. Notre expérience montre en effet que tout est toujours plus compliqué car il faut systématiquement « évangéliser » son interlocuteur avant qu’il ne commence à vous prendre au sérieux.

On ne va pas se plaindre, nous savions avant de nous lancer qu’il s’agit d’un projet complexe, ambitieux, risqué … et c’est ça aussi qui fait l’aventure 🙂 !

Revue de presse : Vivre ensemble, chacun chez soi, un article du site Hexagones

Je vous fais part aujourd’hui d’un article très intéressant sur le site Hexagones

Même si notre projet est légèrement différent du projet Unisson décrit dans l’article, ce dernier résume assez bien notre propre philosophie, résumée dans cet extrait de l’article :

« L’habitat participatif part d’une idée simple : celle de particuliers qui se regroupent afin de concevoir, de financer et de réaliser ensemble un projet immobilier, conçu pour répondre aux besoins d’espace, aux attentes sociales ainsi qu’aux possibilités de financement de chacun. Les projets peuvent perpétuer la démarche collective sous forme coopérative ou aboutir à une copropriété classique »

Par ailleurs, Ingrid Avot, architecte et membre du projet Unisson, insiste sur un point qui nous semble également essentiel : si un projet ne dispose des compétences de pilote de projet, il faut savoir se faire accompagner par un pilote / coordinateur afin d’optimiser les chances de succès !

Enfin, si vous ne connaissez pas Hexagones, n’hésitez pas à vous inscrire. Il s’agit d’un site de news payant, qui permet de prendre du recul sur l’actualité, avec des articles de fond, bien documentés, bien écrits … bref, un site qui fait du bien au cerveau 🙂 !