#Expo Un peu de culture pour changer du juridique.

Vendredi soir, un peu au débotté, nous sommes allés mon binôme et moi au vernissage de l’expo du street artiste Bebarbarie. Pour vous remettre dans le contexte, vous pouvez aller lire/relire l’article de Carine sur l’expo de la fondation EDF.

Ca y est ?

Donc nous avons un mur à embellir et nous voulons trouver un (ou des) artiste(s) pour nous y aider. Mais où donc chercher cet artiste ? C’est là qu’intervient Facebook qui est vraiment formidable pour connecter les gens entre eux.

Depuis que la piste street art à été envisagée, j’ai trainé de ci de là sur internet et sur les réseaux sociaux, j’ai « liké » pas mal de pages en rapport de près ou de loin avec le street art dont la page de l’association « vitry’n urbaine ». C’est sur cette page que vendredi, était annoncé le vernissage en question.

Un peu tard pour rameuter tout le monde mais pas grave, on y est allés quand même.

Et on a vraiment bien fait…

 

Bebarbarie est en expo jusqu’au 30/04 à la boutique maquis-art 42 rue Quincampoix à Paris, et accessoirement il recherche des murs à peindre ici.

L’association Vitry’n urbaine organise des balades street art (on s’est inscrits, on vous racontera).

Comment acheter un terrain en minimisant les risques ?

Les clauses suspensives, c’est la réponse à la question posée par le titre …. Nous les avons évoquées subrepticement la semaine dernière, je vous propose aujourd’hui de parler des clauses suspensives à l’achat du terrain ! C’est un sujet très important pour bien comprendre le risque pris à s’engager dans l’achat du terrain.

Concrètement, les clauses suspensives sont les clauses de la promesse de vente qui nous permettent de nous désengager de l’achat du terrain si nous ne pouvions pas aller au bout du projet, sans payer les indemnités compensatrices (d’un montant de 50 k€ dans notre cas) … c’est donc assez sensible !

Promesse de vente ? Indemnités compensatrices ? Clauses suspensives ? 50 k€ ? Ce n’est pas si compliqué, je vais vous expliquer tout ça …

Les indemnités compensatrices pour dédommager les vendeurs d’un dédit de « confort » des acheteurs

illustration_contratUn rappel pour bien comprendre : le 18 août 2014, nous avons signé avec les vendeurs, une en présence de nos notaires respectifs. Et un minimum d’équilibre s’impose entre les acheteurs et les vendeurs …

La promesse de vente est très engageante pour les vendeurs (et leurs héritiers) : durant toute la durée de validité de la promesse (10 mois dans notre cas, j’y reviens un peu plus loin), les vendeurs ne peuvent vendre le terrain à personne d’autre, même si quelqu’un propose de payer trois fois le prix en « cash » !

Il nous engage en tant qu’acheteurs à payer le montant prévu, à la date prévue … sauf si nous décidons de ne pas aller au bout du processus. Dans cette dernière hypothèse, et pour rétablir un équilibre par rapport au risque pris par les vendeurs, nous verserons une indemnité compensatrice aux vendeurs … sauf si nous pouvons justifier d’une raison réelle et sérieuse … et c’est là que les clauses suspensives entrent en jeu !!

 

Négocier le montant sous séquestre plutôt que le montant des indemnités pour minimiser la sortie de cash

Dans notre cas, le montant de l’indemnité compensatrice a été fixé à 50 k€ (10% du montant de la vente, c’est le pourcentage qui se pratique couramment), dont 10 k€ versés à la signature de la promesse de vente et placés sous séquestre. Ce montant viendra en déduction du montant de la vente si la vente est réalisée.

Tous les montants sont négociables. Comme nous avions réellement envie d’aller au bout du projet et pour prouver notre bonne foi aux vendeurs, nous avons surtout négocié pour réduire le montant versé à la signature (10 k), pour minimiser la sortie d’argent …

Vous mesurez donc l’enjeu des clauses suspensives : 50 k€ … il est donc important de bien négocier le contenu de ces clauses et de se faire accompagner, car payer l’indemnité est une forme de double peine : non seulement nous ne pourrions pas acheter le terrain qui abritera les appartements de nos rêves, mais en plus cela nous coûterait 50 k€ !!

 

1ère clause : la validation du permis de construire

Concrètement, cette clause nous permet de nous désengager de l’achat du terrain sans payer l’indemnité (et récupérer les 10 k€ déjà versés) si notre permis de construire n’est pas validé avant le 25 avril 2015. En effet, si nous ne pouvons pas construire les appartements de nos rêves, le terrain ne nous est pas d’une grande utilité …

Toujours dans l’objectif d’une relation équilibrée, pour pouvoir activer cette clause, il faut néanmoins prouver que nous avons déposé le permis de construire avant le 18 janvier 2015.Illustration_PermisConstruire

C’est pour cela que nous avions une contrainte majeure pour déposer le permis de construire le plus rapidement possible.

Notre expérience montre qu’il s’agit sans doute de la clause la plus difficile à négocier. En effet, mettez-vous à la place des vendeurs. Votre objectif est de réaliser la vente le plus rapidement possible, et vous avez en tête un processus « classique » d’achat d’une maison qui peut être bouclé en 3 mois, pour peu que les acheteurs disposent de l’argent. Et là, vous voyez débarquer 4 couples d’hurluberlus qui vous disent qu’ils ont besoin de plus de 10 mois avant de finaliser la vente …. Comme nous ne souhaitions pas prendre le risque d’acheter le terrain, sans avoir la validation du permis de construire, nous avons consenti de limiter le délai à la validation du permis de construire, en excluant les deux mois pour le recours des tiers (nous reviendrons prochainement sur ces recours dans un prochain article).

 

2ème clause : l’obtention d’un prêt

Illustration_PretBancaireCette clause est un classique pour quiconque achète une maison, un appartement, un terrain … si aucune banque n’accepte de nous financer ou si les conditions sont peu acceptables (taux abusif, montant trop important, ou une durée excessive), alors nous pouvons nous désengager sans payer l’indemnité compensatrice.

Là aussi, pour pouvoir activer cette clause, il faut néanmoins montrer que nous avons déposé des dossiers avant le 15 novembre 2014 dans au moins deux banques différentes.

 

3ème clause : la nature des fondations

Cette clause nous permet de gérer le risque lié à la nécessité de réaliser des fondations spéciales (donc très chères, donc hors budget) si la nature du terrain l’exigeait. Si l’étude de sol avait montré que la nature du sol nécessitait des fondations d’un montant supérieur à 90 k€, nous avions la possibilité de nous rétracter et de récupérer notre indemnité.

La taupe a perdu sa GoPro

La taupe a perdu sa GoPro

Comme nous avons fait réaliser l’étude de sol très rapidement (rappelez-vous les taupes et les go-pro), c’est une clause que nous avons pu lever assez rapidement.

Je vous épargne les détails sur les autres clauses suspensives plus « classiques » sur la situation hypothécaire, les servitudes, le droit de préemption …

Enfin, si vous avez suivi les derniers épisodes de nos aventures, vous savez que nous avons obtenu le permis de construire. Nous ne pourrons plus utiliser cette clause, un grand soulagement pour nous pour le passage de cette étape mais également pour nos vendeurs !

Il ne nous manque plus que l’obtention d’un prêt bancaire non seulement pour continuer notre projet mais surtout pour finaliser l’achat de notre terrain.

Au passage, si vous êtes un banquier, que vous êtes intéressés par notre projet ou que vous connaissez quelqu’un qui connait un banquier qui pourrait être intéressé, n’hésitez pas à nous contacter !

De l’art de savoir s’entourer, épisode 2 …

Nous vous avions déjà présenté il y a quelques mois l’un des acteurs clé de notre projet qu’est l’architecte.

Cette fois ci nous en mettons un second à l’honneur, et non le moindre : notre notaire !

La loi ne permettant pas à un notaire d’avoir une activité « commerciale », il n’est donc pas autorisé à faire de la pub, c’est pourquoi il ne sera pas nommé ici. Pour le besoin de l’article nous le nommerons Maître G.

Au fait, pourquoi un notaire ?

loiParce que toute transaction immobilière nécessite le recours à un notaire, en tant que représentant de la loi, qui sera garant juridiquement du transfert de propriété entre le vendeur et l’acheteur.

Dit comme cela, la mission paraît simple : à l’issue de la vente, le vendeur ne dispose plus du titre de propriété, qui nous revient à nous, les acheteurs, et le notaire réalise toutes les actions nécessaires à entériner cette situation au regard de la loi et, in fine, au reste du monde … au moins régit par la loi française 🙂

Avant d’en arriver là il doit néanmoins s’acquitter de multiples tâches administratives, dont bien entendu la rédaction des actes de vente, mais également :

  • vérifier la propriété du bien et s’assurer auprès du vendeur de la nature de ce qui est vendu : titre de propriété, permis de construire, attestation d’assurance dommage ouvrage, etc. toute pièce racontant la vie du bien entre son acquisition et sa revente
  • vérifier la situation hypothécaire du bien
  • s’assure auprès de la mairie que le bien ne présente pas de servitudes qui pourraient le rendre inexploitable
  • purger le bien d’un éventuel droit de préemption de la commune
  • etc.

« Mais, me direz-vous, les vendeurs disposent déjà d’un notaire. Pourquoi en avoir sollicité un ? »

Parce ce qu’en complément de sa casquette juridique et administrative, le notaire a également un rôle de conseil et d’accompagnement, rôle éminemment important dans l’aventure dans laquelle nous nous sommes lancés. Et ce ne sont pas nos 3 amis du groupe qui sont, ou ont été, consultants et dont le conseil est le fondement du métier qui diront le contraire 😉

Pour la promesse de vente d’abord, les échanges avec Maître G. ont permis d’affiner notre compréhension du document que nous allions signer, engagement fort s’il en est ! C’est assez rassurant le jour de la signature de ne pas se trouver face à un document abscons et secondé par la personne qui vous l’a expliqué. C’est aussi auprès de notre notaire que nous nous sommes tourné pour l’intégration des clauses suspensives, liées par exemple à la nature des fondations (cf. le début de l’aventure … sinon un peu de patience pour des précisions sur ces clauses, on vous en parle la semaine prochaine !), ou bien pour minimiser le montant de l’acompte à signature, ce qui nous assurait de conserver notre trésorerie pour les frais qui venaient ensuite ! C’est Maître G. a négocié tout cela avec son confrère, le notaire des vendeurs.

Rappelez-vous également que notre achat se fonde sur une SCIA, dont il convient de rédiger les statuts. Là encore nous ne disposions pas dans nos multiples compétences de celles requises ! C’est donc là aussi Maître G. qui nous a fait une proposition que nous avons pris le temps de lire et valider, pour la constitution prochaine de cette structure qui va régir le partage en fin de projet.

Enfin, mission qui pourrait sembler quelque peu anecdotique mais qui s’inscrit toujours dans cette logique d’un cadre pour l’achat commun et le partage qui en découle : le suivi de nos dépenses. signatureDepuis la signature nous avons fait appel à de nombreux prestataires dans l’avancement du projet : un architecte, un bureau d’étude, un géomètre, etc. Ces frais sont engagés avant même l’obtention du prêt, mais sont nécessaires à la constitution puis l’obtention du permis de construire … qui sera le sésame justement auprès des banques. Et qui mieux que le notaire pour s’assurer que l’argent investi est équitablement réparti entre nous ?

Mais comment trouver la perle rare ?

Faîtes appel au notre 😉

Blague à part, l’engagement sur un tel projet requiert de s’assurer de disposer des compétences adéquates, et dans le domaine juridique ce sont celles d’un notaire. S’il reste possible de s’en passer, il semble toutefois déraisonnable d’opter pour cette solution tant les enjeux financiers sont importants. Et si le frein peut être les frais qu’il est nécessaire d’engager, sachez que ceux-ci sont réglementés, et qu’ils seront constants que vous ayez ou non fait appel à votre propre notaire : ils seront partagés entre notaires.

Il est donc primordiale, comme pout le choix de chacun des acteurs importants du projet, de bien choisir. Et comme dans notre cas pour l’architecte, c’est le feeling qui a guidé notre choix en plus des références. Mais surtout nous disposions dans le réseau du groupe d’un notaire, ce qui nous a grandement facilité les choses ! 🙂

Et puisque nous avons une tendance raisonnée plutôt que téméraire, il n’était pas envisageable de se passer de ses services.

Alors bonne chasse chance ! 😉

Lien complémentaire : un article succinct mais intéressant sur le rôle du notaire

PS : bientôt pour nous l’échéance pour l’obtention du PC ! Nous serons donc amenés prochainement à croiser de nouveau notre notaire

Au fait, pourquoi Big Bang Participatif ? Il vient d’où ce nom ?

Ah la la, vous n’imaginez même pas l’intense réflexion qui se cache derrière le choix de ce nom de projet … je vous raconte tout ça pour vous donner un aperçu ? Allez, c’est parti !

On évite les classiques Andromède, Cassiopée, Isis, Easy, …

Le besoin de trouver un nom pour le projet a rapidement été identifié. Il fallait bien donner une identité, presque une existence, que dis-je, une âme à notre projet ! Ne serait-ce que pour communiquer avec d’autres personnes. Nous décrire à chaque fois par « Mais si, vous savez, le projet d’habitat participatif des 4 couples d’amis à Vitry », ça fait un peu long et ça devenait assez lourd !ProjetCassiopee

Nous avons rapidement écarté tous les noms de projet que nous rencontrons classiquement dans nos vies professionnelles respectives : Andromède, Isis, Cap XXXX (remplacer XXXX par la date espérée d’atterrissage du projet, en étant sûr et certain que la date ne sera pas respectée), Renaissance, etc … Je connais même une entreprise (que le secret professionnel m’empêche de citer) qui dispose d’un service dédié pour trouver des acronymes de projet qui ont un sens.

Et appeler notre projet EASY, aurait sans doute été légèrement présomptueux J ….

 

Une partie de scrabble avec nos initiales ?

Je vous laisse jouer avec les initiales de nos prénoms : C, C, M, I, G, Y, F, L … Vous vous souvenez du sketch du Scrabble de Pierre Palmade (Rappel pour les moins de 25 ans 😉 ? Benh, c’était pareil pour nous !

Oh y’a bien des sites qui permettent de sortir des trucs à peu près cohérents avec une suite de lettres, mais compte tenu du manque de voyelles, nous n’obtenions pas grand-chose de vraiment exploitable ! Il est sans doute possible de faire quelque chose avec ça en Araméen, en Swahili ou Ouzbek oriental néoclassique, mais l’objectif est aussi que cela veuille dire quelque chose et que cela reste compréhensible par un public majoritairement francophone.

Faute d’inspiration divine, notre projet s’est, un temps, appelé « MICC & GLYF » … mais ça faisait un peu trop cabinet d’avocat new-yorkais, genre « Brothers & Brothers » ou « Suits »  !

 

Influence des séries TV

En fait, nous cherchions un nom qui soit à notre image : un nom sympa, qui fasse un peu sérieux mais pas trop non plus, quelque chose qui rappelle facilement et simplement l’aspect participatif et collaboratif de notre projet, et enfin un nom qui rappelle aussi que cela fait pas mal d’années que nous nous connaissons.

Bon, c’est vrai que que nous sommes tous assez fans de séries TV (Joséphine Ange Gardien, Louis la Brocante … mais nan, j’déconne !). Parmi nos séries préférées, vous connaissez sans doute « the Big Bang Theory » ?

bazingaNon ? Sérieux ? C’est pas possible ! Vous ne connaissez pas Sheldon ? Leonard ? Penny ? Le pitch en quelques mots : un groupe de scientifiques nerd/geek asociaux, fans de Comics et de Star trek, voit ses habitudes bouleversées lorsqu’une charmante jeune fille blonde légèrement écervelée (un oxymore, nécessairement) s’installe sur le même palier. Le décalage entre les deux univers, associée à la franchise candide de Sheldon, atteint du syndrome d’Asperger, est à l’origine de nombreux gags et de blagues assez savoureuse, sans parler des constantes références au Comics, à Star trek, Battlestar Galactica, les jeux video, les jeux de plateau …

Donc nous sommes au moins quelques-uns dans le groupe à être très fans de cette série (n’insistez pas, je n’indiquerai pas qui joue le rôle de Sheldon, de Penny ou de Raj).

Et un jour l’un d’entre nous, nimbé dans un halo de lumière qui traversait les nuages tel un « deus ex machina », s’est écrié : «

  • Tiens, pourquoi pas Big Bang Participatif?
  • Ah ouaih, c’est vrai qu’on va vivre une forme de Big Bang en vivant dans le même immeuble
  • Cool, en plus, on retrouve « participatif »
  • Excellent, moi, j’adore la série ! Sheldon est mon héros !!
  • Trop cool !
  • Euh, moi, je ne comprends pas …. De quoi vous parlez ?
  • Ah, benh on a trouvé qui allait jouer Penny !!
  • Des objections ? Une fois … deux fois … trois fois … adjugé ! »

 

Un peu de réflexion, un peu d’inspiration … et hop !

Un périple à l’autre bout du monde

Nous sommes allés en Belgique la semaine dernière. Je vous l’accorde, ce n’est pas vraiment le bout du monde…

Mais pourquoi sommes nous allés en Belgique ? Et pourquoi en parlons nous sur ce blog dédié à la construction de notre habitation??? Pour diversifier les articles ? vous parler de nos vacances ? Que nenni! Nous sommes partis en vadrouille à Batibouw (prononcer « batibo »), le salon de la construction et de l’aménagement intérieur qui s’est tenu à Bruxelles du 26 fevrier au 08 mars 2015.

Plan de batibouw

Plan de Batibouw – Et oui c’est grand!

Et nous voila partis le dimanche 1er mars pour 2 jours de salon. Deux jours ? Et oui, batibouw c’est très grand : 12 halls, 300 000 visiteurs, plus de 1000 exposants. Il faut bien deux jours pour arpenter tout cela! Et c’est justement parce que c’est un très gros salon que nous avons décidé d’aller jusqu’en Belgique. Cela nous permet d’alimenter nos réflexions sur les prochaines étapes de notre projet immobilier, d’identifier des matériaux innovants, et d’avoir quelques idées sur les prix.

Après 3h de route nous voilà arrivés vers  11h à Bruxelles. Reste maintenant à s’organiser pour tout couvrir. Nous décidons de faire deux groupes de 3. Chaque groupe devra couvrir une partie du salon  la première journée, et la deuxième journée c’est visite libre pour que chacun puise aller voir ce qu’il veut.

Pour cette première journée,  le premier groupe va s’occuper des halls dédiés au gros œuvre, tandis que le deuxième groupe va s’occuper des halls dédiés respectivement aux revêtements de sols, Sanitaires et chauffage (plus précisément les pompes à chaleurs pour nous).

Après quelques heures à naviguer dans les allées, nous avons pu voir de très belles baies vitrées, des matériaux de construction innovants ou bien avoir un aperçu plus global des différentes pompes a chaleurs. De quoi fournir plein de nouveaux éléments à notre BET (bureau d’études) préféré!

Apres une petite pause déjeuner et un premier débriefing,  nous repartons pour les halls domotique et cheminées, où j’ai réussi à en détraquer une en voulant faire une démonstration à un autre membre du groupe… ils n’ont qu’à mettre des produits qui fonctionnent aussi!

Le soir arrive à grands pas, et après un diner prés de la grande place nous allons nous coucher bien fatigués de cette journée chargée!

Batibouw-2014-les-elements-phares

Je vous ai dit que c’était grand…

Le lendemain, nous avons continué à errer dans les allées du salon. J’ai pu y rencontrer un constructeur de maisons contemporaines belge très intéressé par notre projet et discuté assez longuement avec une banque belge (on ne sait jamais…).

Maintenant il nous reste les devoirs à la maison : éplucher toutes les documentations récoltées et mettre toutes les références et contacts  dans un beau fichier Excel, pour envoyer le tout à notre Bureau d’Etude.

Voici une petite liste de choses qui nous ont plu :

-Des stores géants de 6m sur 6, de quoi nous protéger du soleil

-des échanges très instructifs avec plusieurs fabricants et installateurs de pompes à chaleur (PAC). La solution d’une PAC par logement se dégage (versus une PAC collective)

-de belles cheminées pour tous les goûts

-des escaliers contemporains pour aller avec une architecture du même acabit

Nous avons aussi pu vérifier que oui, dire que l’on construit 500m² nous procure une certaine attention 🙂 et clairement il y a de belles négociations en vue!

La répartition des lots

.. ou comment nous avons opéré l’attribution de nos appartements respectifs sans nous taper dessus ! 🙂
Voici comment nous avons procédé pour parvenir au résultat que vous connaissez aujourd’hui (ou sinon c’est par ici).

Prospection et estimations

L’un des éléments structurant pour se lancer dans un projet de construction, c’est disposer d’un terrain. Mais avant de se lancer à la recherche de la perle rare, encore est-il nécessaire d’avoir quelques critères de sélection. Nous avions donc élaboré une grille regroupant les aspects qui nous semblaient les plus intéressants, comme la disponibilité de transports en commun ou la proximité des commerces, mais également la surface de notre futur logement, notre toute première répartition de l’espace à vivre.

Cette surface avait en fait pour objectif de passer avec succès l’épreuve du COS, ou Coefficient d’Occupation des Sols (*), qui précise le ratio entre les m² de surface de plancher que l’on peut bâtir et la superficie du terrain. Notre première estimation de la surface totale était de 500 m². Pour un COS compris entre 0.5 et 0.7, il nous fallait donc un terrain entre 700 et 1000 m² (soit entre 500 / 0.7 et 500/0.5).

Nous ne souhaitions pas des logements uniformes, et avions des aspirations propres quant à l’espace dans lequel de envisagions d’habiter. La répartition « à la louche » a donc été assez vite remplacée par une matrice, dans laquelle chacun a posé les bases de l’espace désiré :

  • espace privé du logement
  • terrasses et jardins
  • espaces communs
  • choix collégiale de l’espace accordé au 5e lot

Cette matrice avait en premier lieu une vocation financière, permettant de déterminer l’enveloppe de notre projet. Puisque nous avions défini au départ le budget, ceci a permis de converger rapidement vers une situation d’équilibre pour cette seconde itération de notre répartition.

Ça se précise, on va voir l’architecte !

Une fois le terrain trouvé, qui comblait toutes nos attentes, ainsi que choisi notre architecte (le détail de nos péripéties est , et ), il était temps de rentrer dans le vif du sujet, la construction : nous avions certes une idée de notre espace idéal, mais il manquait mettre toutes les pièces du puzzle ensemble. Pour aider l’architecte dans cette tâche, nous avons chacun fourni un peu plus de détail sur nos logements :

  • les pièces souhaitées, et leurs dimensions idéales
  • les terrasses, que nous avions vaguement abordées auparavant
  • les souhaits de jardin ou pas
  • vivre en étage ou au rez-de chaussée
  • en duplex ou de plain-pied
  • etc.
Le grand jeu de l'architecte ...

Le grand jeu de l’architecte …

Première approche très édulcorée de la conception des logements, cela a surtout permit d’éclaire l’architecte sur les différents volumes à emboîter, et comment les organiser pour répondre aux mieux à nos aspirations. De ces premières esquisses, non retenues lorsqu’ils ne correspondaient pas à notre conception du vivre ensemble, ou justement aux détails précisés plus haut, l’une est rapidement sortie du lot, et a défini ce que serait la répartition finale : 2 appartement en L en bas, duplex en rez-de-jardin, pour ceux qui voulaient justement un accès jardin, un appartement en L au-dessus et un plus petit de plain-pied pour ceux qui préféraient les étages.

Certes nos aspirations ont quelque peu facilité cette répartition, si nous avions tous désiré un rez-de-jardin de plain-pied … nous y serions toujours 🙂

Et le 5e lot alors ?

Les plus perspicaces d’entre vous auront remarqué que j’en parle un peu au début, mais qu’il a fini par disparaître. Ce serait omettre qu’il a bien failli être attribué à l’un d’entre nous, lorsque les difficultés du PLU sont venu pimenter la conception et que l’architecte rencontrait quelques difficultés à conserver la répartition issue des esquisses.

J’évoquais notre conception du vivre ensemble, et l’idée d’un bâtiment commun était justement l’une d’entre elles, le 5e lot ayant plus vocation à conserver son indépendance. Nous avons donc défendu cette vision, ainsi que la disposition actuelle de nos appartements dans le bâtiment principal.

Voilà un projet et une organisation rondement menés, et une répartition établie en toute sérénité 🙂

(*) petite note sur « feu » le COS, notion qui n’existe plus depuis mars 2014 et la loi ALUR, c’est à présent le PLU seul qui fixe les contraintes de constructibilité

Expo #streetart, parce qu’on trouve toujours une solution sympathique à une contrainte

Hein ? On parle de street art maintenant ici ? C’est pas un blog sur la construction d’un immeuble en habitat participatif ?

Ok. Je vous ré-explique le cheminement de pensée qui nous amène à vous parler de cette chouette expo qui a lieu en ce moment à Paris, au-delà du simple intérêt intellectuel que nous portons au street art.

facade Comme vous disait Isabelle la semaine dernière, le PLU de Vitry-sur-Seine porte une attention particulière aux vis-à-vis. En clair, on n’a pas le droit de mettre de fenêtres ou autres baies vitrées à moins de 6 mètres de la limite de notre terrain. Or, pour faire rentrer notre immeuble avec tous nos (grands) appartements dedans, Guita (notre architecte) a été obligée de faire aller le bâtiment jusqu’à 3 mètres de la limite sur un côté. Donc, sur cette façade, nous ne pouvons mettre que des micro-ouvertures ou des petites fenêtres à plus d’1,9 m du sol. En gros, c’est une façade un peu aveugle, et, vue de l’extérieur, un peu moche.

Isabelle vous a aussi raconté il y a quelque temps que le street-art était très présent à Vitry-sur-Seine. Nous venions de publier cet article-là lorsque Guita faisait part de son désarroi à Marie. Guita, elle n’aime pas les façades aveugles « un peu moches » sur les immeubles qu’elle conçoit. Alors Marie a dit : eh bien, faisons-y faire une fresque en street-art ! Et voilà, le cheminement de pensée était fait.

Bref, vous l’avez compris, nous envisageons de faire dessiner une fresque sur le mur Nord de notre bâtiment, celui qui donne sur l’école maternelle (street-artistes qui aimez le jeune public, si vous nous lisez … contactez-nous !).

Et donc, lorsque j’ai vu cette publicité pour une exposition sur le street-art,

  • j’ai dit à Marie : « on y va ? »,
  • elle a répondu « ouais ! quand ? »,
  • puis on a dit aux autres membres de notre équipe « vous venez ? » …
  • Bref, on va à l’expo Street art 🙂

Voilà comment nous nous sommes retrouvés à cette exposition bien sympathique proposée par la fondation EDF dans un très chouette bâtiment du 7ème arrondissement de Paris.

DSC_0136Dès l’entrée, le thème est posé : mannequins face au mur en sweat à capuche, en position de dessiner en cachette ; Pégase sur tout un pan de mur, qui change de forme en fonction de notre position ; boîte aux lettres customisée … Dans les premières vitrines, on voit les tous premiers exemples de street-art, à commencer par les peintures rupestres des hommes préhistoriques, en passant par les bonshommes joyeux de Keith Haring. Puis on descend voir des vidéos de Street-artistes en action. Voir C215 faire ses pochoirs – et surtout le résultat est assez bluffant ! Et j’ai adoré cette vidéo de jeunes Australiens qui ont fait des « peintures éphémères » dans une usine désaffectée.

A l’étage, on découvre de nouvelles formes du street-art, comme le « light art » (du « dessin » à la lumière sur des photos en pose longue)(on pouvait même faire son propre light tableau mais je préfère pas vous montrer le nôtre c’est tout raté !), ou encore ces photos qui mettent en scène des objets de la rue avec une vision différente (vous avez vu le monstre du Loch Ness ?).

Enfin, nous sommes repartis avec un zeste d’inspiration, une (légère) meilleure connaissance du monde du street-art … et la confirmation de notre envie d’en avoir un exemple sur notre futur immeuble !

Le nouveau site Big Bang Participatif est en ligne !

Si vous venez régulièrement par ici, vous aurez sans doute noté comme un léger changement … oui, nous avons mis en ligne une nouvelle version de notre site 🙂 !

Je vous emmène faire le tour du propriétaire 😉 ?

On commence par une nouvelle page d’accueil qui vous donne un accès rapide aux derniers articles, la localisation de notre futur bâtiment, ainsi que l’avancement du projet en temps réel, full HD, avec des effets de ouf !!

Sur la page du projet, vous trouverez les principales informations de notre projet : les chiffres clés, les dernières actus du projet et surtout la description des 5 lots !

Sur le blog, business as usual : le fidèle lecteur que vous êtes, retrouvera ses articles préférés que nous continuerons à mettre à jour très régulièrement.

Les images : comme son nom l’indique (parce qu’il y a un minimum de cohérence dans ce que nous faisons ….), vous y retrouverez les photos / images que nous prenons et que nous enrichirons avec l’avancement du projet.

Jusqu’ici on se connaissait sans vraiment se connaître … nos présentations étaient assez succinctes. La page de l’équipe permet de réparer ce petit manque avec une présentation détaillée des 8 membres de notre groupe !

Nos articles les mentionnent très régulièrement, mais avec la page Partenaires, vous trouverez facilement toutes les sociétés avec lesquelles nous travaillons pour les études techniques, les études de sol, les contrôles, etc …

Enfin, sur la page Presse, vous retrouverez tous les articles que nous trouvons « ailleurs », qu’il nous semble pertinent de diffuser et éventuellement de commenter !

N’hésitez pas à nous laisser vos commentaires / impressions sur ce nouveau site, et on espère que cela vous plaira !

C’est quoi le PLU ?

Le PLU est l’abréviation de Plan Local d’Urbanisme. La définition que propose Wikipédia est très complète à ce sujet. Le PLU est défini selon chaque commune en fonction de sa situation géographique et de son environnement, il peut donc être différent d’une ville à l’autre.

Le PLU régit plusieurs règles à respecter concernant la taille, l’architecture et l’emplacement du bâtiment sur le terrain, entre autres :

– La hauteur maximale du bâtiment. Dans notre cas notre projet comporte deux étages supérieurs, c’est le maximum que nous pouvions faire.

– Le retrait minimal du bâtiment par rapport aux bordures du terrain. Pour éviter qu’un voisin vienne édifier son bâtiment au ras de votre haie. Pour le vis-à-vis c’est déjà ça de gagné. Dans notre cas, pour mettre de grandes baies vitrées, il faut au moins être à 6m des limites de propriétés (dans les faits c’est un peu plus compliqué, mais vous pouvez consulter le PLU de Vitry si les détails vous intéressent). En deçà de ces 6m, les ouvertures doivent être situées à 1,9m (une hauteur à laquelle une personne « moyenne » ne voit pas ce qu’il se passe chez les autres mais qui permet d’apporter un peu de lumière).

– La superficie maximale constructible par rapport au terrain, c’est le COS (Coefficient d’Occupation des Sols). Notre architecte a été au maximum de ce qui était autorisé pour notre projet. Le PLU de Vitry-sur-Seine mettant l’accent sur les espaces verts, cela nous laisse tout de même une superficie de jardin très convenable selon nous, ni trop grand ni trop petit. Pour information, depuis le 1er janvier 2015, avec la loi Alur, mise en place par Cécile Duflot, il n’y a plus de COS.

– L’aspect extérieur du bâtiment. Nous évoquions dans un précédent article l’intérêt que porte la ville de Vitry pour l’architecture et le street art. Qui sait peut être que l’une de nos façades sera décorée d’un dessin…

– Les voies d’accès automobiles et de desserte. Par exemple, il est nécessaire de vérifier la distance entre la voirie et le bâtiment afin que les pompiers puissent intervenir en cas d’incendie. Le PLU impose également un nombre de places de parking selon la surface des logements (la fameuse SDP pour Surface De Plancher). Je vous épargne la formule de calcul, mais cela nous oblige à avoir 9 places de parking minimum. C’est pourquoi, compte tenu de la surface de notre terrain, nous avons opté pour un parking en sous-sol. C’est plus cher, mais nous n’avions pas le choix.

– Le PLU régit également la surface d’espaces verts. Dans notre cas, 40% minimum de la surface doit être dédiée à du vert, donc au moins 30% en pleine terre (ie : au sol). Si c’est nécessaire, on compte également les terrasses végétalisées, les toitures, etc …

Ainsi le PLU protège d’avance chaque habitant des mauvais choix que pourraient faire ses voisins.

Inutile donc de vous dire que le respect du PLU est très important pour que le permis de construire de votre futur logement ou de l’extension de votre habitation actuelle soit approuvé par la ville. Attention néanmoins, le PLU c’est comme une loi : il y a le PLU et il y a l’esprit du PLU. Même si je respecte scrupuleusement tous les règlements du PLU, je ne vais pas pouvoir insérer mon bâtiment roccoco-néoclassique (oui, j’invente des styles architecturaux si je veux …) dans un environnement d’inspiration romano-gothique … Autrement dit, le « simple » respect du PLU ne vaut pas validation du permis de construire, ça serait trop simple.

Dans notre cas, les limites de propriété et les vis à vis ont été très structurants. Guita, notre architecte, a du faire entrer notre bâtiment « au chausse pied » dans le PLU, comme elle dit ! Notre terrain est donc parfaitement fait pour nous (ou nous avons su tirer parti du PLU quitte à le repousser dans ses retranchements de temps en temps), le maximum de mètres carrés au sol et en hauteur ont été utilisés pour nous permettre de répondre à nos besoins tout en garantissant une harmonie architecturale et environnementale.

Un avis sur le PLU de Vitry ? Même s’il nous a parfois fallu être astucieux pour le respecter, on peut dire qu’il est bien équilibré. Il permet de garantir un bon équilibre entre les constructions et les espaces verts pour préserver un cadre de vie agréable. Il n’est pas non plus trop contraignant et autorise les constructions un peu « atypique » comme la nôtre ☺ !

 

Nos futurs nouveaux voisins

Si vous avez bien regardé le dessin 3D de l’architecte en bannière et dans cet article, vous avez certainement remarqué un petit bâtiment tout seul dans la bande d’entrée du terrain. Ce petit bâtiment c’est ce qu’on appelle entre nous le 5eme lot.

Il est pour qui celui là ?

Non, non, on n’a pas recruté un nouveau couple pour le projet, on est toujours 8.

Cette construction séparée du gros bâtiment commun, c’est un peu une annexe au financement. Comme vous pouvez vous en douter, un projet comme le notre coute cher, certes nous sommes 8 et nous partageons les frais entre nous mais ça reste quand même une grosse charge. Pour alléger un peu la facture, nous avons imaginé utiliser la bande d’accès assez étroite mais très longue pour faire un 5ème logement destiné à être revendu immédiatement après sa construction. N’étant pas des professionnels, nous n’avons pas le droit de le vendre sur plan, c’est-à-dire une VEFA (Vente en État Futur d’Achèvement).

Comment on le dessine ?

Après étude du marché immobilier sur Vitry sur Seine, nous avons décidé que pour avoir plus de chances de le revendre facilement, il fallait prévoir une surface d’au moins 65m2 avec 2 chambres et un espace extérieur.

Comme vu précédemment , pour une habitation à usage personnel, les normes d’accessibilité aux personnes handicapées sont allégées. Mais là, puisque ce logement est destiné à être revendu (mais ça aurait été pareil pour de la location), les normes s’appliquent en totalité.

L’architecte (et nous aussi un peu quand même) s’est un peu cassé la tête à essayer de faire un logement agréable en respectant les « espaces de manœuvres » (les ronds sur les plans), mais qui pourrait aussi convenir à des personnes valides. La place réservée pour l’installation ultérieure d’un ascenseur pourra par exemple être transformée facilement en espace de rangement à tous les étages de l’appartement (ou servir à installer une rampe de pompiers mais chacun fera comme il veut).

Après pas mal de modifications des plans, voilà l’appartement tel qu’il à été présenté dans le dossier de permis de construire :

C’est donc un appartement sur 2 étages avec au RDC, une entrée, une chambre et un jardin de 27m2. Par l’escalier ou l’ascenseur, on accède au premier étage qui comprend un grand séjour de 27 m2, une chambre, une cuisine, une salle d’eau avec WC. Un deuxième espace extérieur est disponible sur le toit, avec une belle terrasse de 25 m2, de quoi faire de beaux barbecues !

5emeLot

les plans du 5eme lot

 

VueEntree (Copy)

Vue de la rue

 

 

 Alors ? Intéressé ? Si vous vous voyez bien habiter dans ce logement, n’hésitez pas à nous contacter !

Début de la construction prévue en septembre, si tout va bien.