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Habitat participatif : Big Bang Participatif meets Romainville !

Hier après-midi, nous avons eu le plaisir de faire la rencontre d’un autre groupe projet en habitat participatif et d’échanger nos expériences autour d’un verre amical. Je vous raconte aujourd’hui comment cela s’est passé !

BBP meets Romainville aux Grands Voisins - Crédit photo : Franck

BBP meets Romainville aux Grands Voisins – Crédit photo : Franck

Vous aurez compris au travers de notre blog que nous aimons partager nos aventures, nos difficultés et évidemment nos succès sur notre habitat participatif ! Nous sommes donc très contents d’être contactés par une personne qui est à la recherche d’informations complémentaires : cela prouve 1) que nous sommes lus (et ça, c’est déjà sympa ;), 2) que nos articles plaisent (et ça, c’est encore plus sympa, 3) que nous pouvons échanger nos expériences (et ça, c’est toujours très sympa)

Hélène a pris contact avec moi fin 2016 après la lecture assidue de nos articles de blog (je vous rassure, je ne fais pas d’interrogation écrite pour vérifier). Après quelques échanges par mail et téléphone, nous nous sommes simplement dits qu’une rencontre avec les autres membres de nos groupes respectifs seraient intéressantes et sympathiques. C’est ce que nous avons fait hier après-midi (18/03).

De quoi avons-nous parlé ? D’habitat participatif, évidemment ! Plus concrètement, nous avons fait connaissance (oui, nous sommes des personnes bien éduquées). Nous avons également résumé nos projets respectifs, puis de nos différentes expériences, les bonnes et les moins bonnes. Nous avons aussi pas mal échanger sur nos différents partenaires (constructeur, géomètre, banquier, …) : Rien de tel que l’expérience avec un partenaire pour savoir si c’est un bon partenaire et s’il est recommandable (ou pas).

Et nous aurons sans doute l’occasion de recommencer ce type de réunions / rencontres car c’était très enrichissant !

L’appartement de Fabien : Et le dernier pour la route !

A la surprise générale après les 2 articles précédents, je vais aujourd’hui vous faire la visite de l’appartement de Fabien, le mien quoi.

rez de jardin

1er étage

2eme étagePour commencer, une petite remise dans le contexte et dans l’espace s’impose. Comme vous l’avez lu dans les précédents articles , le projet big bang participatif est une superposition ou plutôt un enchevêtrement de 4 appartements sur 3 étages (dans l’ordre : RDC/1er/2éme)

Le mien c’est le bleu/vert sur les plans, sur 2 étages, au rdc et au 1er avec un jardin (et une piscine).

Pour résumer en un seul mot mon futur logement : modularité.

Je voulais un grand espace dégagé mais adaptable en fonction de mes besoins, de mes envies et même des saisons.

Par ici pour la visite…

Une fois passé par l’entrée qui donne directement en face sur la cuisine ouverte toute en longueur, on accède à LA pièce principale, véritable lieu multifonctions. A la fois salon mais aussi salle à manger, bibliothèque, salle de projection… Un recoin se fera chambre d’amis avec salle d’eau grâce à un grand panneau coulissant et un astucieux canapé mobile transformable immédiatement en lit.

Modularité encore avec le fond de la piscine intérieure qui remonte pour offrir 20 m2 de véranda pour l’hiver.

En ce qui concerne l’étage, j’ai décidé de laisser la 2eme chambre ouverte en mezzanine sur le salon pour profiter de l’espace au maximum, chez moi on n’aime pas trop les portes fermées (et en plus j’ai un chat…). La première chambre sera fermée sur le vide sur séjour mais par un grand vitrage pour n’isoler que du bruit, pas de la lumière.

Dans la conception de mon appartement j’ai donc joué à fond la carte de la transformabilité. Parceque j’aime avoir de l’espace de vie mais également pouvoir inviter des amis à dormir en leur proposant un vrai espace fermé et intime. Je pourrais  aussi, à un moment de la journée, regarder un film face au mur de projection et à un autre lire devant la cheminée qui sépare la cuisine du salon. Ou encore diner à plusieurs sur notre grande table puis retourner le plateau pour y jouer au billard …

Seul le jardin sera assez classique avec son barbecue et ses transats.

Voilà pour le dernier des 4 appartements du bâtiment principal.

Prochainement, nous vous raconterons la genèse de celui que nous appelons le 5ème lot, et qui vous le verrez, à une histoire riche en rebondissements.

Stay tuned…

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Un petit tour chez Carolina & Gaël

Il y a un peu plus d’un an déjà, Carine et Yannick vous proposaient une visite guidée de leur futur « chez eux ». Aucun de nous depuis ne s’était essayé à l’exercice. Discrets chez BBP ?

Que nenni ! Nous allons de nouveau vous conter nos aventures, et cette fois-ci c’est Carolina et moi-même qui vous invitons chez nous pour une visite guidée. Allons-y !

Par où commence-t-on ?

Les quelques grands principes directeurs dans la conception de notre appartement sont le fruit de notre longue et personnelle expérience de la vie parisienne : de petites pièces exigües où il est parfois difficile de se (re)poser ou d’accueillir, et le bruit ambiant de la ville en perpétuel mouvement. Nous avons au moins la chance de disposer de multiples fenêtres qui rendent notre quotidien plus lumineux.

Nous souhaitions donc élargir nos horizons avec des volumes plus ouverts, favorisant notre circulation, et toujours celle de la lumière, entre les différents espaces, tout en nous accordant le privilège de pouvoir disposer de quelque bulles de tranquillités, autant vis-à-vis de l’intérieur que de l’extérieur !

L’une des autres particularités de notre futur appartement est que les pièces sont réparties sur 2 niveaux. « Rien d’exceptionnel à cela ! » me direz-vous. Pourtant, avec 95 m² pour le niveau principal, et 22 m² pour le niveau inférieur, nous sortons un peu du lot commun de ce qu’ont conçu nos voisins.

Ceci est le résultat de la partie de Tetris qui s’est jouée au tout début du projet lorsqu’il a fallu, avec l’appui de l’architecte, brasser l’ensemble des attentes et souhaits de tout un chacun dans notre projet communautaire. Et nous avons bien entendu intégré cette spécificité à nos réflexions lors de la conception.

Mais qu’est-ce que ça peut bien donner ?

Nous ne vous parlerons ici que de la version finale de nos réflexions, pas des rebondissements, discussions de couple parfois mouvementées ! et des retournements de situation … du moins pas cette fois.

Voici le résultat :

Plan général R+2Le plan du niveau principal Plan général R+1… et celui du bas

Les principaux espaces de notre appartement sont ainsi répartis comme suit :

  • Salon / séjour / cuisine : 47 m²
  • Salle de bain : 6 m²
  • Dressing : 6,5 m²
  • Chambre principale : 10,5 m²
  • Chambre 2 : 11 m²

au niveau principal et :

  • Chambre d’amis / bureau : 14 m²
  • Salle d’eau : 5 m²

au niveau inférieur, desservi par un escalier.

A cela s’ajoute une terrasse de 7 m², extension de la pièce principale sur l’extérieur, et un toit terrasse de 60 m² pour faire office de jardin ! 🙂

Salon / séjour / cuisine (47 m²)

Lieux de vie principaux, nous avons toujours considéré ces trois espaces comme ouverts les uns sur les autres, la cuisine étant une extension fonctionnelle au séjour, permettant de ne pas isoler la personne qui prépare le repas de ses convives.

Et pour étendre encore un peu plus la notion d’ouverture, nous avons voulu une grande baie vitrée permettant de passer sans transition du séjour sur la terrasse, supprimant la limite entre intérieur et extérieur ! Dans ce même ordre d’idée, nous gardons à l’esprit l’aménagement d’un petit jardin d’intérieur, qui complétera cette dynamique.

Salle de bain / Dressing / Chambres (34 m²)

L’enchaînement de la chambre parentale, du dressing et de la salle d’eau est la représentation de notre rythme de vie : il doit être fonctionnel et fluide pour bien démarrer et finir la journée 🙂

Ce volume est central, et dessert l’ensemble de l’appartement, offrant une circulation sans encombre vers les autres pièces.

La chambre supplémentaire, à côté, permet d’envisager l’agrandissement de la famille, une capacité d’accueil complémentaire, voire même un espace dédié pour placer un bureau ou une mini-salle de sport, même si ce n’est pas ce choix que nous retenons pour le moment, comme je l’explique par la suite. Cette pièce est en effet la seule à ne pas être traversante.

Chambre d’amis / salle d’eau (19 m²)

Il est toujours agréable de pouvoir héberger des amis ou de la famille, sans pour autant sacrifier l’intimité des uns ou des autres. L’espace isolé à l’étage inférieur nous a naturellement offert de quoi satisfaire à ces conditions : une chambre suffisamment spacieuse pour y mettre des rangements jusque sous l’escalier, et une salle d’eau attenante pour plus de confort.

Mais que faire de cette pièce lorsque nous n’accueillons personne ? J’évoquais en introduction notre souhait de disposer d’un microcosme, d’un cocon, permettant à tout un chacun de s’extraire du tumulte de l’appartement, pour s’y adonner à des activités de détentes, sportives, voire même studieuses (si, si !). C’est donc cette pièce qui fera office de bureau, de coin cosy pour d’isoler, ou encore pour pratiquer le yoga, la méditation, et autres sports « d’intérieur ».

 

Difficile de se faire une idée précise de ce que je viens de vous présenter, sans un rendu tel que proposaient Carine et Yannick dans la modélisation de leur projet. Dans « studieux » je n’incluais pas l’usage de KoziKaza 😀 … Mais ceci permettra d’entretenir le suspense pour de prochains articles et en attendant les descriptions de nos autres voisins 😉 Et nous serons ravis de répondre à vos questions, chers lecteurs.

A très bientôt donc !

 

La sélection du constructeur : une nouvelle étape franchie sur notre projet

Dans les articles précédents, nous vous avions promis de revenir plus souvent sur ce blog pour vous tenir au courant de l’avancement de notre projet. Hum, hum … Force est de constater que nous avons des tendances « politiciennes » en faisant des promesses que nous avons du mal à tenir … toute ressemblance avec une situation existante passée, présente ou future ne serait évidemment que le fruit du hasard !

Toujours est-il que nous revenons aujourd’hui sur ce blog avec une bonne nouvelle : après plus de 6 mois d’efforts, nous venons de sélectionner le constructeur qui va nous accompagner pour la concrétisation de tous les plans sur lesquels nous travaillons avec  nos architectes et le bureau d’études techniques.

Nous célébrons la signature du contrat

MOA, Architectes et constructeur réunis pour célébrer la signature du contrat

Et devinez quoi, cette sélection nous aura pris plus de temps que prévu ! Etonnant, non ? Pour ceux qui ne suivraient pas nos aventures avec assiduité (et je ne saurais vous blâmer compte tenu de la fréquence de mise à jour des derniers mois …), une des leçons que nous tirons de cette aventure jusqu’ici est que toutes les étapes prennent plus de temps que sur un projet « traditionnel ». Mais nous aurons l’occasion de revenir un peu plus en détail sur l’analyse de ces décalages.

Pour resituer le contexte, voici un rappel de nos principales étapes :

  • Août 2014: nous identifions un terrain et signons une promesse de vente
  • Décembre 2014: nous déposons le permis de construire auprès de la mairie de Vitry
  • Mars 2015: le permis de construire est validé
  • Août 2015: après près d’un an d’effort, une banque nous accorde sa confiance et nous prête l’argent pour financer l’opération, en commençant par l’achat du terrain.
  • Janvier 2016: nous finalisons le DCE (Dossier de Consultation des Entreprises, nous y reviendrons dans un prochain article) que nous envoyons à une première « salve » d’entreprise
  • Mars 2016: Les réponses obtenues ne sont pas satisfaisantes en termes de qualité et/ou de budget. Nous envoyons le DCE à une deuxième « salve » d’entreprise
  • Août 2016: après analyse des nouvelles réponses et négociations, nous contractualisons avec Alter Bâtiment pour un démarrage des travaux prévu pour début septembre
    • Ces travaux démarreront toutefois « doucement », car nous avons un arrêté préventif à gérer (encore un sujet dont nous vous parlerons dans un prochain article)

Moralité de l’histoire : la période estivale est une période structurante pour notre projet et pendant laquelle il se passe beaucoup de chose !

pas loin de 5 kg de contrat à signer, avec paraphe de TOUTES les pages !

pas loin de 5 kg de contrat à signer, avec paraphe de TOUTES les pages !

Pour l’anecdote, la photo du dossier qui illustre cet article, représente le « vrai » dossier que nous avons signé en trois exemplaires en paraphant TOUTES les pages : le BTP n’a donc pas encore découvert la dématérialisation et la signature électronique …

1 an déjà … bon anniversaire de blog !

Oui, cela fait déjà un an que nous avons ouvert ce blog pour raconter nos aventures participatives ! Bon anniversaire le blog !!

54 articles rédigés (en incluant celui-ci), mais surtout de nombreuses étapes franchies, parfois dans la difficulté, mais toujours avec persévérance (c’est sans doute le mot clé de cette première année, et sans doute pour les prochains mois) !!

Et le résultat est là :

  • Nous avons signé la promesse de vente le 18/08/2014 et l’acte de vente définitif le 03/08/2015, presque un an. Pour rappel, ce délai est notamment justifié par les clauses suspensives.
  • Notre permis de construire a été déposé le 23/12/2014 après plusieurs mois d’efforts (avec toutes les étapes intermédiaires : APS, APD) avec Guita, notre architecte et le Bureau d’Etudes Techniques (BET). Il a été validé par la mairie de Vitry le 23/03/2015, purgé des recours de tiers le 23/05/2015
  • Après des mois de recherche, de sollicitations, de rendez-vous, nous avons choisi une banque, le Crédit Coopératif pour fournir le « pétrole » du projet !

    Illustration_Planning

    Planning des principales étapes

Quel bilan tirons-nous de ces premières étapes ? Très bonne question !

Comme évoqué plus haut, le mot clé qui résume ces premières étapes est « PERSÉVÉRANCE » ! Nous avons rencontré pas mal d’embûches, et c’est la persévérance des uns et des autres qui a permis de les traiter les unes après les autres, sans rien lâcher. YES !

La principale difficulté aura sans doute été de coordonner tous les interlocuteurs. Vous souvenez de cet article : tout est dans tout et réciproquement ? Le titre résume assez bien la situation : la difficulté est d’identifier et de gérer toutes les adhérences entre les chantiers qui ont besoin des infos des uns et des autres pour avancer.

Exemple : la mairie a besoin de l’avis favorable de l’IGC (Institut de Gestion des Carrières) pour valider le permis de construire. Ce dernier a besoin d’une étude de sol avec un sondage à l’endroit de la maison actuelle. Démolir la maison alors que nous n’en étions pas propriétaire (l’obtention du permis de construire est une clause suspensive) eut été cavalier. La banque ne va pas nous financer sans permis de construire. Alors on fait quoi ? Benh on discute, on coordonne, on explique, on gère … et on avance !!Illustration_Financement

La principale crainte aura été de ne pas trouver de banque pour financer le projet. Assez rapidement, nous avons été rassuré sur la nature du sous-sol (carrières et fondations), sur la validation du permis de construire, sur les plans de nos appartements … mais nous avons vraiment eu peur quand, à quelques semaines de l’échéance de la promesse de vente, nous n’avions toujours pas d’engagement de la part d’une banque … et parmi toutes les difficultés rencontrées, c’est sans doute la seule qui aurait pu justifier de l’arrêt pur et simple du projet.

Illustration_DifficulteRelationnellePas de difficultés relationnelles ? Bien sûr que si !! Nous avons également eu notre lot de discussions « difficiles » au cours de ces premières étapes. Comme nous ne sommes pas des bisounours ou des petits poneys magiques, c’est le contraire qui aurait été étonnant. Mais bon, ça se traite comme les difficultés : avec persévérance, communication, écoute … on a un problème, on en parle, on trouve une solution ensemble et on applique la solution !

 

Les prochaines étapes ? Démarrer dans les prochains jours, la phase de sélection des entreprises qui vont participer à la construction de nos logements. Les premières pierres devraient être posées courant mars 2016. Et la construction devrait durer une grosse année !

La visite virtuelle de l’appartement de Carine & Yannick

Bon, ce n’est pas parce que nous sommes en vacances qu’on arrête de travailler sur notre projet … je vous rassure tout de même, nous ne faisons pas que ça et en profitons aussi pour prendre des forces pour les prochains mois !

Vous connaissez KoziKaza ? A vrai dire, nous non plus il y a quelques semaines. C’est un outil de modélisation 3D assez simple d’utilisation, très complet et surtout, il est gratuit 🙂 ! On a même pu accrocher nos vrais tableaux sur les murs ! Y’en a sans doute d’autres, mais c’est celui-ci que nous avons utilisé pour obtenir une meilleure visualisation de nos appartements et confirmer (ou infirmer) nos choix d’aménagement intérieur.

Aujourd’hui, je vous propose de visiter notre appartement, si vous voulez bien me suivre ?

Un aperçu global : environ         80 m² + une terrasse de 6 m² + une terrasse en roof top (sur le toit) de 50 m²

Voici le résultat global (après plusieurs heures de travail tout de même),

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Cliquez ici pour aller sur le site et naviguer dans notre appartement !

Avant d’entrer dans les détails, vous constaterez que notre appartement est constitué d’un peu moins de 80 m² (hors terrasse), répartis de la manière suivante :

  • Un salon / salle à manger d’environ 35 m²
  • Une cuisine de 7 m²
  • Un ensemble chambre / dressing / salle de bain de 20 m²
  • Un bureau / chambre d’amis, incluant une salle d’eau de 15 m²
  • Une terrasse de 6 m²
  • Hauteur sous plafond : 2,75m

L’importance de la lumière naturelle

C’est une des signatures de notre architecte, et ça tombe bien, c’est notamment pour cela que nous l’avons choisie : nous avons cherché à maximiser la lumière naturelle. Il y a donc autant d’ouvertures que possible – dans les limites de la réglementation thermique – dans notre appartement. La plus importante est la grande baie vitrée qui fait le coin du salon et qui donne sur la terrasse.

Vous constaterez néanmoins que, sur le mur « du fond » (celui qui longe l’entrée, la cuisine et le bureau / chambres d’amis), les fenêtres sont assez hautes. En fait, ce mur est trop proche de la limite de propriété du terrain et nous ne pouvons y mettre des fenêtres qu’à partir de 1,90m pour ne pas avoir de vis-à-vis direct avec nos voisins (l’école maternelle). C’est sur ce mur que nous projetons de faire réaliser une fresque de street art.

C’est notamment pour cela que nous avons fait le choix de mettre les parties « tranquilles » à l’opposé (la chambre, le salon et la terrasse).

Cuisine / Séjour / Salon (42 m²) 

Il s’agit de la pièce principale de notre appartement.02_C&Y_VueCuisine

La cuisine a une forme de U assez classique avec autant de plans de travail que possible pour qu’au moins deux personnes puissent y « travailler » sans se gêner. Sa « particularité » : elle est semi-ouverte (ou semi-fermée, c’est selon 😉 : des portes coulissantes forment le coin de la cuisine et permettent de la fermer complètement si nécessaire, et sa cloison est entièrement vitrée.03_C&Y_VueSejour

Un des murs du séjour sera complètement recouvert d’une bibliothèque sur toute la hauteur disponible. C’est que nous avons beaucoup de livres … mais la bibliothèque abritera également quelques bibelots (ouaih, il en faut un peu !) et surtout une cheminée « double face » (le foyer sera visible du séjour et de la chambre …).

A l’opposé de la bibliothèque, nous accéderons à la première terrasse. Elle est d’une taille raisonnable et permet d’accueillir une table pour 4 personnes … idéal pour bruncher durant les week-ends ensoleillés, ou pour bouquiner !

Chambre / Dressing / Salle de bain (20 m²)

Nous voulions un enchaînement qui nous facilite la vie quotidienne : être prêts à partir travailler sans traverser plusieurs fois l’appartement (même s’il n’est pas immense …). Et cet enchaînement nous correspond assez.

ChambreMis à part la présence de la cheminée « double face », la chambre est assez classique.

C’est la configuration de la salle de bains qui nous a donné pas mal de fil à retordre. Carine voulait une baignoire, je préfère une douche, tout cela dans un espace très restreint … Après plusieurs versions, des triturages dans tous les sens, et avec l’aide de notre architecte, nous sommes arrivés à la conclusion suivante : une baignoire japonaise en bois, pour le plus grand plaisir de Carine, à fond plat, pour que je puisse y prendre des douches confortablement, et un astucieux coffrage en bois prévoyant des marches / rangements pour entrer dans la baignoire (c’est qu’elle est haute !) et dans le prolongement duquel sera posé la vasque … pour utiliser un minimum d’espace !  

Bureau / Chambre d’amis / Salle d’eau (15 m²)

Nous accueillons régulièrement du monde de passage. Autant leur offrir le confort d’une chambre avec salle d’eau privative, c’est tellement plus confortable ! Mais comme cela n’arrive pas non plus tous les jours (on n’est pas encore sur AirBnB), la pièce servira également de bureau / complètement de bibliothèque.Bureau / Chambre d'amis

Nous ne parlons pas encore du roof top de 50 m² car nous ne l’avons pas encore aménagé, mais cela viendra, soyez patients !!

 

Evidemment ce que je viens de vous décrire est le fruit de plusieurs heures de réflexions. Je ne compte pas le nombre de versions de plans, les discussions avec Guita, les avis recueillis auprès de nombreuses personnes (notamment Marie ;), les sites internet parcourus pour alimenter nos réflexions … et nous sommes très satisfaits du résultat !!

Bien sûr, nous sommes encore dans le domaine de la « théorie », vous savez, ce pays merveilleux peuplé de petits poneys qui marchent sur des arcs-en-ciel et dans lequel tout se passe comme prévu sans problème de budget, de faisabilité, toussa, toussa … (ma demande de passeport est en cours de traitement …)

Nous vous donnons donc rendez-vous dans un peu moins de deux ans pour constater le résultat de la « vraie vie » !

 

Big Bang Participatif existe officiellement !!

Où en sommes-nous de l’avancement du projet ? Que devient-on ? Où courre-je ?

En résumé :

  • Notre SCIA existe depuis le début de la semaine
  • Nous signons l’achat du terrain le 03 août (oui, 2015 !)
  • Nous redémarrons le travail avec notre architecte aux alentours de mi-septembre pour sélectionner les partenaires qui vont contribuer à la construction de notre rêve 🙂
  • Selon toute vraisemblance, les premières briques devraient être posées d’ici mars 2016 …

Si on entre un peu plus dans les détails :

Notre SCIA existe officiellement depuis ce début de semaine ! Et c’est peut-être un détail pour vous, mais pour nous, ça veut dire beaucoup … ouaih, je sais, elle était facile, mais on sort juste d’une période de canicule, alors je m’octroie des circonstances atténuantes !

Vous vous souvenez que nous avons obtenu récemment l’accord d’une banque (le Crédit Coopératif) pour le financement de notre opération Terrain + Construction (promis, on vous explique ces aventures dignes de Jack Bauer dans un prochain article … sauf que nos aventures, elles ont duré un tout petit peu plus que 24h).

Obtenir l’accord, c’est une très bonne chose, obtenir l’édition des offres de prêts, c’est encore mieux !! Et c’est là que la SCIA entre en jeux, car c’est la SCIA qui va acheter le terrain. Et la SCIA et le prêt, c’est un peu comme les bras et le chocolat : pas de bras, pas de chocolat …

Par ailleurs, nous avons également besoin de mettre en place une GFA (Garantie Financière d’Achèvement), qui a elle aussi besoin que notre SCIA existe réellement. Oui, promis, on vous expliquera aussi à quoi ça sert !

Et vous vous souvenez sans doute de la conclusion de l’un de nos premiers articles : tout est dans tout et réciproquement … donc, non, nous n’avons pas pu tout paralléliser … c’eut été trop simple !!

Au final, nous avons pris rendez-vous pour signer l’achat du terrain pour le 03 août, soit presqu’un an, jour pour jour, après la signature de la promesse de vente !

L’architecte en tant que créateur d’un projet d’habitat participatif : la grande interview.

Il s’est écoulé plus d’un an depuis notre première rencontre avec Guita, l’architecte qui est une des clés du succès de notre projet participatif : de sa compétence dépendra en grande partie la concrétisation de huit rêves distincts dans un seul immeuble collectif !

Nous vous proposons aujourd’hui de découvrir un des acteurs clé de notre projet au travers de son interview.

Guita, peux-tu nous raconter comment tout cela a commencé, et quelle était ta motivation initiale face au projet d’habitat participatif que nous t’avons proposé à l’époque ?

Nous nous sommes rencontrés pendant les Journées d’Architecture à Vivre, à Chatou, lors de la visite d’un de mes projets d’extension d’une maison. Le contact a d’emblée été sympathique et ceux d’entre vous qui étaient présents ont apprécié la qualité des espaces, en me disant : on veut la même chose pour nous !

Mais le déclic s’est réellement produit en discutant, par hasard, d’un projet d’une revue d’architecture que j’avais trouvé très intéressant, et qui consistait en 2 ou 3 maisons imbriquées. Fabien m’a alors dit : « Nous avons justement le projet de construire, avec des amis, un bâtiment commun, avec des espaces collectifs, où chacun disposerait de son propre appartement. »

Nous nous retrouvions donc autour d’une motivation commune, et, très spontanément en poursuivant la discussion, nous avons ébauché la possibilité de travailler ensemble, l’idée d’un tel projet me plaisait beaucoup et nous avions comme perspective de pouvoir faire quelque chose d’original.

Au moment de démarrer le projet, as-tu identifié certains challenges ou intérêts particuliers à te lancer avec nous ?

Entre le moment de notre rencontre et le démarrage réel du projet ce sont écoulés de nombreux mois, durant lesquels vous avez progressé sur divers sujets, et ainsi mis en avant de nouvelles problématiques, telles que les carrières en sous-sol ou le financement.
Chaque projet apporte son lot de questions nouvelles, et l’un des premiers challenges motivants auquel j’ai eu à faire face a été de vous accompagner pour y apporter, ensemble, les réponses, quand bien même ces questions concernaient des aspects connexes au projet architectural.

La dimension humaine a également suscité mon intérêt pour votre projet. Il y a dans notre contrat une mission nommée « assistance à maîtrise d’ouvrage », que j’apprécie pour le rapport d’échange qui s’instaure avec les clients, où je passe de l’autre coté pour mieux guider leurs attentes et y répondre en revenant à mon rôle d’architecte. Avec vous cette relation a acquis une saveur particulièrement intéressante, parce que s’appuyant sur une réelle collaboration : c’était comme une espèce de magma avec lequel nous allions fabriquer ensemble quelque-chose, nous allions penser ensemble l’évolution du projet. On ressent dans votre projet toute votre motivation, la dynamique et l’énergie du groupe. Et c’est comme ça que vous avez surmonté tous les obstacles que vous avez rencontrés jusqu’ici, et c’est comme ça que vous surmonterez les suivants !

Enfin, je ne m’étais jamais lancé dans un projet d’habitat participatif, même si le concept m’a toujours intéressée. Les premières expériences d’habitat participatif en France, dans les années 60/70, restaient des initiatives marginales, tandis qu’aujourd’hui certains projets participatifs sont proposés par des collectivités, ou se font par le biais de la promotion immobilière. Le votre est encore plus audacieux car il s’agit d’auto-promotion !
Pour moi, cela représente un moyen original, voire transgressif, pour les habitants de s’approprier la ville à travers le logement, sans passer par le circuit du commerce immobilier ou des promoteurs.
C’est également l’intégration dans un seul et unique projet d’aspirations distinctes. Une pensée collective pour des bien-êtres individuels ! Deux facettes de l’habitat participatif que j’ai eu très envie de découvrir avec vous !

Penses-tu que certaines aptitudes ou compétences particulières soient nécessaires pour la conception d’un tel projet ?

La première particularité de votre projet ne tient pas à son architecture, mais à son contexte. L’habitat participatif est en effet un contexte de travail particulier qui requiert les aptitudes adéquates

En premier lieu je répondrais écoute et empathie.

Votre projet consiste en l’intégration en un seul bâtiment de 4 appartements, destinés à 4 couples disposant chacun de ses propres aspirations, plus un cinquième lot anonyme en habitat individuel. Il a donc fallu être à l’écoute de chacun des couples, pour que les projets individuels répondent aux attentes de chacun, mais aussi à l’écoute du groupe, pour que la fusion soit à l’image de celle que vous attendiez et partagiez tous ensemble.
L’empathie permet de valoriser l’écoute en se mettant « dans la tête » du client, et ainsi d’identifier au mieux son besoin pour y apporter la meilleure réponse.
Cet apprentissage d’une écoute collective est intéressant, et il me semble qu’avec le temps et l’expérience je sais à présent mieux entendre le désir et les besoins de mes clients.

Ensuite, des aptitudes d’accompagnement.

Il n’était pas évident au départ d’identifier toutes les difficultés que nous allions pouvoir rencontrer, alors nous avons naturellement choisi de travailler dans une relation de conseil, basée sur mes expériences : sans être spécialiste sur certains sujets, comme le financement ou le notariat, j’ai proposé de vous orienter vers les banques coopératives, j’ai taché de vous éclairer sur les assurances à contracter, donné quelques conseil sur l’étude de sol ou la purge du recours des tiers pour l’obtention du permis de construire, etc.

Et puis vous êtes des maîtres d’ouvrage « non-sachant », non professionnels, tandis qu’habituellement je travaille avec des maîtres d’ouvrage professionnels. Il était nécessaire que je puise au-delà de mes compétences d’architecte pour enrichir pleinement nos échanges et  notre collaboration, et le processus du projet m’a aussi apporté un nouvel éclairage sur mon travail.

Et puis vous devenez, par la force des choses, des vrais professionnels de l’habitat participatif en auto promotion !

Enfin, la créativité.

Bien sûr un architecte se doit d’être créatif. Dans le cas de votre projet, cette faculté a été mise à profit notamment pour tirer au mieux parti du PLU, en tendant vers ses limites pour répondre à certains de vos souhaits et optimiser les surfaces créées. Elle a également contribué à trouver des solutions dans l’organisation de vos espaces respectifs, en les conservant au plus près de l’image que vous en aviez tout en les imbriquant dans un volume restreint imposé par le PLU.

Comment as-tu procédé pour incorporer les souhaits propres à chacun des 4 couples dans une structure collective ?

Cela n’a pas été facile, mais la mise en œuvre des quelques aptitudes citées précédemment a été fructueuse. Et puis vous êtes des clients sympathiques, conscient du travail que l’architecte allait devoir accomplir.

Nous avons travaillé en bonne intelligence jusqu’à présent ! A défaut de disposer d’une précédente expérience sur un projet d’habitat participatif, j’ai usé de créativité, improvisé pour trouver des solutions, mis à profit mes diverses expériences passées pour progresser avec vous.

Finalement c’est l’expérience globale, l’intelligence globale, mise dans ce projet qui nous a aidés, ensemble, à aller plus loin, même si aucun de nous n’avait réalisé de choses similaires.

Nos réunions couple par couple, au café, en s’appuyant sur un dazibao de croquis sur calque, ont permis de mieux discuter que sur la base de n’importe quel plan ou dessin « sec » sur l’ordinateur, nécessaires au projet, mais que les gens ont du mal à lire. Et au travers de ces interactions chacun a pu s’approprier au mieux le projet, ce qui a facilité la progression de mon travail.

Avais-tu imaginé concevoir certaines choses pour ce projet, qui finalement n’ont pu être retenues ? N’est-ce pas frustrant ?

Tout comme vous j’aurais souhaité pouvoir proposer de grandes baies vitrées, mais le PLU et la réglementation thermique ont quelque peu tempéré nos désirs.

C’est un ensemble collectif dans lequel j’ai essayé d’insuffler l’esprit de 4 logements bien identifiés, en y conservant l’identité de chacun de vous. Certaines aspirations propres à du logement individuel ne pouvaient donc pas y trouver leur place. Mais on est arrivé à une typologie intermédiaire.

Et puis le rythme du projet a été soutenu, les délais courts, votre budget clairement définis dès le départ, les contraintes urbanistiques étaient assez fortes. Pour autant je crois que nous sommes parvenus à aller à l’essentiel, tout en gardant une part de magie du au caractère original apporté par l’habitat participatif, et je trouve que la surface et les besoins de chacun se sont bien accommodés avec le gabarit de bâtiment obtenu.

Même s’il est très sobre et minimaliste architecturalement, j’espère qu’il est harmonieusement proportionné, et c’est dans le détail et les prochaines phases du projet que nous irons chercher ces notes qui lui conféreront, je le crois, sa grande qualité. Nous prendrons d’ailleurs plus de temps pour développer ces détails et ainsi parvenir à quelque chose de vraiment qualitatif.

Ce projet n’est donc pas du tout une source de frustration !

Je suis assez fière du résultat, des espaces intérieurs, je pense qu’il y aura de très beaux volumes. J’ai insisté pour qu’on puisse conserver les hauteurs sous plafond, la surface de vitrages, même s’il a été nécessaire de faire quelques concessions, et je crois que la relation aux jardins et à l’espace environnant sera très intéressant.

De plus, les coteaux de Vitry sont un site exceptionnel, et Vitry, elle-même, une ville de mutations et d’expérimentations créatives. Un joli contexte tout ça !

Penses-tu renouveler cette expérience avec un nouveau projet d’habitat participatif ?

Oui, très certainement ! Et vous ? (rires)

 

La suite de l’interview la semaine prochaine. Vous y découvrirez la manière de travailler de Guita et son approche de notre projet.

A bientôt !

C’est quoi un recours de tiers dans le cadre du permis de construire ?

Edit du 11/09/2017 : Suite au commentaire d’un lecteur attentif et pour éviter toute ambiguité et autres quiproquo, il est évident que le passage sur les arts martiaux est un passage qui se veut humoristique. Les expériences montrent toutefois qu’il n’est pas évident de percevoir l’humour chez qqn que l’on ne connait pas. Je me dois donc de rétablir la vérité : aucun des membres de BBP ne dispose d’une ceinture noire. Je dois également confesser que nous n’avons pas (encore) fait de stage commando !

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Vous vous souvenez que notre permis de construire a été validé le 23 mars dernier … définitivement ? pas complètement, en fait !

Après une étude de 3 mois, la mairie a confirmé que notre projet respecte bien le PLU, mais une procédure a été mise en place pour que les « gens » puissent indiquer que notre projet ne leur convient pas. La procédure prévoit donc qu’un tiers puisse déposer un recours. La conséquence : la remise en cause complète ou partielle de notre projet. Et une remise en cause partielle, pour peu qu’elle soit fondée, se traite via un permis modificatif.

Evidemment n’importe qui ne peut pas faire n’importe quoi n’importe comment n’importe quand … Et c’est exactement le sujet du jour 🙂 ! Vous venez ?

 

Pas n’importe quand : 2 mois à partir à partir de la publicité du permis de construire 

Panneau à afficher de manière visible

Panneau à afficher de manière visible

Après l’obtention de notre permis, nous nous sommes dépêchés d’afficher un panneau (ce que vous voyez sans doute souvent sans y faire réellement attention) assez grand, avec tout un tas d’informations obligatoires, dont le numéro de permis et l’identité du bénéficiaire.

Pourquoi ? Car c’est à partir du jour d’affichage de ce panneau qu’a démarré le compte à rebours de 2 mois ! Les « gens » disposent en effet de 2 mois pour déposer un recours. Et pour éviter toute contestation, nous avons fait constater ce dépôt par un huissier … ça coûte quelques sesterces, mais ça sécurise.

Evidemment, il faut que ce panneau soit visible, il ne s’agit pas de le cacher à un endroit où personne ne peut le voir …

Il parait que vous pouvez également prendre une photo horodatée, l’imprimer et vous l’envoyer par lettre recommandée avec accusé réception. Il vous suffit de ne pas ouvrir le courrier que vous recevrez pour prouver (si on vous le demande) que la photo a été prise au moment où vous le prétendez. C’est sans doute vrai, mais nous avons préféré ne pas prendre le risque.

Pas n’importe qui : tout le monde ne peut pas déposer un recours sur notre permis 

illustration_donCorleone

I’m gonna make you an offer you can’t refuse !

Non, inutile de courir déposer un recours pour nous embêter, hé hé, bande de petits malandrins… 1) à l’heure où vous lirez ces lignes, il sera trop tard et 2) vous devez justifier que notre projet affecte directement la jouissance du bien que vous habitez ou louez de manière régulière ou que vous habiterez / louerez prochainement (car titulaire d’une promesse de vente ou d’un bail). N’importe quel lambda ne peut donc pas déposer un recours sur notre projet !

C’est ensuite à la mairie d’apprécier la réalité de votre intérêt. Si elle estime que votre recours n’est pas fondé, nous avons l’opportunité de demander des dommages et intérêts pour procédure abusive. Vous voulez jouer 😉 ?

Il faut aussi que je vous rappelle que tous les membres du projet sont a minima ceinture noire d’un art martial (Krav Maga, Ju-Jitsu, Lean Six Sigma …), que nous sortons tous de plusieurs stages commando (pour forger l’esprit d’équipe) … mais j’dis ça, j’dis rien, hein 😉 !

Pas n’importe comment : le recours doit être notifié aux bénéficiaires du permis (nous) 

Je vous épargne le détail de la procédure que vous trouverez facilement en ligne si cela vous intéresse. L’important pour nous est de savoir qu’un recours doit nous être notifié pour être valable. Autrement dit, si un tiers a déposé un recours, il est obligé de nous tenir au courant sous peine de voir annuler son recours.illustration_LRAR

Que se passe-t-il en cas de recours fondé ? 

La mairie transmet le dossier au tribunal administratif et c’est un juge administratif qui décidera si le recours remet totalement ou partiellement en cause la délivrance du permis de construire.

Dans le cas d’une remise en cause partielle, nous aurions eu la possibilité de traiter le recours en adaptant les plans de notre projet via une demande pour un permis modificatif. Cela nous aurait sans doute faire perdre quelques semaines / mois, mais n’aurait pas remis en cause l’ensemble de notre projet.

Intégrer le délai de recours des tiers dans l’achat du terrain

La bonne pratique consiste à intégrer ce délai de recours de tiers dans les clauses suspensives de la promesse de vente (c’est ici pour le rappel des clauses suspensives) pour être sur d’acheter le terrain en disposant d’un permis de construire purgé de tous recours … sauf que cela allonge d’autant le délai de la promesse.

Nous vous avons déjà expliqué qu’il n’est pas évident de faire comprendre à votre vendeur que le délai entre la promesse de vente et la vente, ne sera pas de 3 mois (comme c’est souvent le cas), mais plus proche de 10/12 mois … du coup, dans la négociation, nous avons accepté de lâcher sur le délai de recours de tiers.

Le risque ? Nous avons estimé qu’il était assez faible, notamment car nous sommes allés à la rencontre de nos futurs voisins (avec une boite de chocolat, forcément) pour leur expliquer notre projet. Car la meilleure manière de traiter les recours, c’est de ne pas en avoir 😉 !!

Conclusion : Notre projet n’a pas généré de recours, nous venons donc de passer une nouvelle étape de notre projet !! Nous disposons d’un permis de construire purgé des recours de tiers. Prochaine étape : finaliser l’achat du terrain. Stay tuned !! 

 

Wou-ouh, y’a quelqu’un ??

Oui, cela fait quelques semaines (2 pour être exact) que nous ne vous avons pas donné de nouvelles de notre projet … rassurez-vous, nous sommes toujours là !

Les traditionnels ponts du mois de mai et l’apparition des premiers rayons de soleil, ne favorisent sans doute pas la production d’articles de blog … il n’y a néanmoins pas que ça qui nous occupe actuellement !

IllustrationPrêtImmoNos attentions et nos énergies sont en effet concentrées sur la recherche d’un financement. Nous reviendrons plus en détail sur les difficultés liées au financement d’un habitat participatif (oui, je peux déjà vous dire que c’est loin d’être évident …). Aujourd’hui, nous avons les idées (le permis de construire, les plans, …) mais pas complètement le pétrole !!

Vous commencez à nous connaître, nous sommes prévoyants, et nous n’avons pas attendu la dernière minute pour solliciter les banques (au travers de notre courtière, que nous vous présenterons également dans un prochain article) … nous ne sommes plus très loin d’un accord, mais encore faut-il pouvoir traiter les derniers « détails » (et vous savez comme moi que le Diable se cache souvent dans ces détails, le fourbe !).

Cette recherche du Graal financier est d’autant plus dans notre actualité « chaude » que l’échéance de notre promesse de vente est proche. Concrètement, les propriétaires du terrain se sont engagés à nous réserver le terrain jusqu’à une date définie dans la promesse de vente. Quelques mécanismes permettent de prolonger ce délai de quelques jours pour traiter la paperasserie … mais nos vendeurs vont finir par s’impatienter !

Nous restons optimistes, la situation devrait se débloquer dans les prochains jours !! Stay tuned !