La gestion des espaces communs

Dans l’habitat participatif, la notion de communauté est importante, c’était même LA priorité  pour des groupes de la fin des années 60 / début 70 …

Dans notre projet, nous avions au départ imaginé des espaces intérieurs et extérieurs pour pouvoir se réunir/bricoler/jouer (on adore les jeux de plateaux)  ensemble sans pour autant investir les appartements des uns et des autres, une sorte de Suisse ou de zone neutre.

Les premières idées

Elles étaient nombreuses, allant de la salle de jeux /sport à l’atelier de bricolage en passant par la buanderie pour les espaces intérieurs.

Pour les espaces communs extérieurs, il s’agissait d’utiliser les jardins et la terrasse du dernier étage pour faire des roof-party avec barbecue et tout …

Mais ça c’était au début …

Au fil du développement du projet, la liste des espaces communs s’est quelque peu raccourcie. Après rapide réflexion, la buanderie a été abandonnée, les logements prévus étant bien assez grands pour y loger un lave linge et même un sèche-linge et les habitudes des uns ne sont pas forcément compatibles avec les habitudes des autres.

La salle de jeux et l’atelier ont fusionné dans une grande pièce commune de 20m2 avec jardin de 30 m 2 le tout accessible par l’entrée de l’immeuble au RDC.

Dans un souci d’équilibre entre les lots, la terrasse sur le toit à été partagée entre les 2 appartements du 2ème étage qui ne disposent pas de jardin. Qu’à cela ne tienne, le barbecue est  déplacé dans le jardin commun.

Puis viennent la RT 2012, le relevé de géomètre et le PLU…

Là ça se corse, un des lots se voit amputé de sa cuisine qui dépassait de 3 mètres du reste de l’immeuble pour  non-conformité à la règlementation thermique (trop de déperdition de chaleur du coté nord de la construction) et doit donc trouver de l’espace supplémentaire. Financièrement cette modification est intéressante car elle simplifie la structure globale du bâtiment et coûte donc moins cher à construire … c’est un argument qui fait réfléchir !

Par ailleurs, l’escalier commun doit être déplacé de quelques dizaines de cm pour coller aux dimensions des places de parking en sous sol, fixées par le PLU (Plan Local d’Urbanisme) à partir du relevé du géomètre.

Les réagencements subséquents sonnent le glas de la pièce commune et du jardin commun par une réorganisation totale des espaces intérieurs privatifs.

Retour aux réalités

Retour aux réalités et à la simplicité

 

Que reste-t-il ?

Une petite bande de terrain le long de la façade nord/est, qui sera utilisée comme garage à vélo et local à poubelles, subsiste en tant qu’espace extérieur commun. Et en dehors du local pour les futures poussettes, nous n’avons plus d’espaces communs intérieurs.

Et nous continuerons à nous recevoir et à jouer les uns chez les autres, comme nous le faisons déjà actuellement … et nous profiterons de la piscine de Fabien, mais ne le lui répétez pas, il n’est pas encore au courant !!

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